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L’Éthiopie est l’un des rares pays africains où les plus grands économistes du monde avaient prédit le plein-emploi et son entrée dans le cercle restreint des premiers pays africains à avoir une chance réelle de sortir dans un avenir proche , du sous-développement.
Cependant, l’essentiel des investisseurs dans l’économie éthiopienne est composé de chinois, d’indiens, d’Indonésiens de turques, de malaisiens qui ont investi dans l’agriculture, dans le textile, le commerce, la téléphonie etc…
L’ UE et les États-Unis ne pouvaient laisser prospérer un modèle économique africain qui s’est réalisé grâce à un partenariat gagnant-gagnant Asie-Afrique .
On est tous d’accord que l’Occident s’est fait un point d’honneur de ne jamais accepter qu’un pays africain ait un tissu industriel qui lui permettra de fabriquer des produits manufacturés qui vont concurrencer les marchandises fabriqués chez eux ,qu’ils comptent écouler sur le marché africain pour sauver des entreprises surproductives qui survivent à peine dans des rayons inondés de produits chinois bon marché .
L’objectif de l’UE et des États-Unis est toujours de maintenir les pays africains à un niveau économique intermédiaire de sorte qu’ils ne produisent rien avec une classe moyenne qui s’active dans l’administration, dans le commerce de produits importés, dans le batiment et dans l’extraction des ressources naturelles. Mais l’essentiel pour eux est que cette classe moyenne africaine ait les moyens d’acheter dans les grandes surfaces, dans les salons de voitures , dans les vitrines de luxe les produits issus de leurs ateliers de couture de leur agriculture et de leurs industries lourdes.
Avec la saturation du marché européen de produits manufacturés fabriqués en Asie . L’unique sortie de la crise industrielle qui frappe l’Europe , est d’exporter vers Afrique, dans nos pays sans usines mais, où les habitants de classe moyenne s’approvisionneront de produits « Made in Europa », ce qui permettra de sauver des millions d’emplois .
Aujourd’hui la guerre destructive activée par l’Occident au pays de Haïlé Sellassié, vise à tuer le tissu industriel éthiopien embryonnaire, à couper la chaîne de valeur qui commençait à s’installer entre l’agriculture et la transformation , mais surtout à remplacer les usines asiatiques par des centres commerciaux pour produits importés chez eux.
Hier c’était la Libye, aujourd’hui, c’est l’Éthiopie qu’ils détruisent sous le regard lâches des africains , demain ce sera le Kenya, le Nigeria et l’Afrique du Sud et le Rwanda après Kagamé.
géopolitico.info