Algérie: Une élève exclue de son lycée pour son tablier déboutonné

Cela se passe dans la wilaya de Batna, à l’est de l’Algérie. Une élève a été exclue de son lycée pour avoir laissé son tablier déboutonné. L’information qui a été ébruitée cette semaine suscite une grande polémique sur le net. Pour plus d’un, l’argument qui a valu à la lycéenne l’exclusion ne tient pas du tout la route.

Le Lycée Maache Brahim, dans la localité de Ain Touta, à Batna, vit depuis quelques jours au rythme de ce que certains considèrent comme un scandale. Une élève a été exclue pour le simple fait d’avoir laissé son tablier ouvert. Selon des sources médiatiques, tout a commencé lorsque cette dernière a été interpellée par la surveillante de l’établissement sur cette « irrégularité ».

« Elle s’est approchée de moi alors que j’étais dans la cours pour me faire la remarque avec une manière humiliante. Je lui ai demandé alors de me respecter », a raconté la lycéenne. Après cette discussion, la jeune fille a été convoquée par le directeur du lycée qui a ensuite décidé de l’exclure et de lui signifier de chercher un autre établissement pour s’y inscrire. Sa sœur, en guise de solidarité avec elle, a pris la décision de sécher elle aussi les cours. Les deux élèves qui s’apprêtent à passer leur baccalauréat ne sont plus scolarisées depuis.

Leur père a entre-temps introduit un recours auprès de la direction de l’éducation locale. Celle-ci a tranché en faveur de sa fille, selon toujours les mêmes sources. L’administration du lycée Maache Brahim n’a cependant pas voulu reprendre l’élève faisant fi ainsi de la décision de la tutelle. La lycéenne, sa sœur et leurs proches se trouvent ainsi dans l’expectative.

Le récit rapporté par de plusieurs sources médiatiques n’a pas trop convaincu les internautes qui étaient nombreux à commenter la nouvelle. Pour eux, il doit certainement y avoir une autre raison derrière cette exclusion. En tout cas, ils sont unanimes à dire qu’on ne peut pas exclure une élève pour un tablier déboutonné. La direction de l’établissement est appelée d’ailleurs à sortir du mutisme pour apporter sa version des faits.

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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