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Ancien légionnaire de l’armée française, Mamady Doumbouya avait été rappelé en Guinée pour prendre la tête du GPS en 2018. Ces derniers mois, sa volonté d’autonomiser le GPS par rapport au ministère de la Défense avait suscité la méfiance du pouvoir de Conakry. En mai, des rumeurs infondées faisant part de sa possible arrestation avaient même circulé dans la capitale guinéenne.
LES FORCES FIDÈLES À ALPHA CONDÉ N’ONT PAS DIT LEUR DERNIER MOT
Celui qui apparaît aujourd’hui comme le chef des putschistes a appelé ses « frères d’armes à l’unité » et à rester dans leurs casernes. C’est bien l’interrogation majeure à cette heure : les hommes du GPS vont-ils être suivis par le reste de l’armée ? « Les forces fidèles à Alpha Condé n’ont pas dit leur dernier mot, mais le président est bel et bien entre les mains des putschistes », a affirmé à Jeune Afrique un proche du chef de l’État.
Arrivé au pouvoir en 2010, Alpha Condé a été réélu en 2020 pour un troisième mandat après une révision de la Constitution controversée.