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Après avoir quitté brusquement un amphithéâtre de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), Dr Auguste Takpè, enseignant-chercheur, revient sur les circonstances exactes de son départ, réfutant les rumeurs selon lesquelles un cri d’étudiant aurait provoqué son départ.
Une réaction à l’indiscipline, pas à un slogan
« Je me suis fâché et j’ai quitté l’amphithéâtre suite à une succession de faits et non parce que j’aurais entendu un étudiant crier « Attassa » », a-t-il déclaré. Selon lui, le malaise est né d’un manque de préparation manifeste des étudiants.
Un cours interrompu par le silence
Dès le début de la séance, Dr Takpè interroge ses étudiants sur le contenu du cours précédent. Après plusieurs minutes de silence, une étudiante tente un résumé succinct. Mais aucun autre étudiant ne complète son intervention. L’enseignant demande alors l’ouverture des cahiers pour une lecture collective, sans succès.
Tensions dans l’amphi
Face à l’absence de participation, Dr Takpè demande à un étudiant ayant répondu « non » de se lever. Celui-ci refuse, et le reste de la rangée garde le silence. L’enseignant exige alors que toute la rangée quitte l’amphithéâtre. Devant le refus des étudiants et une atmosphère qu’il juge hostile, il décide de quitter les lieux.
Une reprise incertaine
« Quant à la reprise du cours avec eux, cela ne se fera pas dans l’immédiat. Je ne me sens plus en sécurité en leur présence », conclut-il, exprimant son inquiétude face à l’ambiance tendue.
Ce témoignage met en lumière les défis persistants dans la relation pédagogique entre enseignants et étudiants, entre exigence académique et respect mutuel.





