Billet: quand le coq gaulois se fait faucon

On ne trouve pas encore les mots pour désigner ce qui se passe dans les stades français. Ils viennent de subir une année pour le moins

On ne trouve pas encore les mots pour désigner ce qui se passe dans les stades français. Ils viennent de subir une année pour le moins chaotique et on ne sait pas comment nommer cette maladie de l’envahissement de terrain et de violences de la part des supporters.


Après plusieurs épisodes de magnitudes différentes dans l’année en cours, le phénomène s’est accéléré récemment avec ce qui s’est passé coup sur coup au Stade de France puis à Saint-Etienne. Mais en fait, c’est toute la saison footballistique qui a vu les tribunes françaises s’ensauvager (pour emprunter l’expression à un philosophe français qui l’applique, lui, aux jeunes des banlieues). Ça a commencé dès le début de la saison, le 8 août 2021, avec l’agression de Valentin Rongier à Montpellier. Et cela vient de se terminer avec l’envahissement de terrain effectué avec violences au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne, le fameux chaudron, lors du match de barrage entre Saint-Etienne et Auxerre.


Mais le plus impressionnant demeure le spectacle chaotique donné lors de la finale de Ligue des champions entre Liverpool et le Real de Madrid à Saint-Denis, dans la banlieue parisienne. Resquilleurs, supporters massés à l’entrée du Stade de France, jets de projectiles, fumigènes, envahissement de terrain, les images offrent à voir des scènes d’apocalypse.


Évidemment, les politiques ne manquent pas de s’emparer de ce type de problèmes qui se répète tout au long de l’année sportive tant il révèle à la fois une aggravation sociétale, celle du malaise des jeunes, et aussi des dysfonctionnements dans l’organisation des rencontres sportives.
Le malaise est si grand que certains politiques suggèrent de différer l’organisation des Jeux olympiques, arguant de ce que la France n’est pas prête à en assurer l’organisation.

Source: Le soir d’Algérie

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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