« Burevestnik », le missile russe à propulsion nucléaire qui défie le « Dôme d’Or » américain

Le missile de croisière russe « Burevestnik », encore à l’état expérimental, suscite l’inquiétude stratégique. Doté d’une propulsion nucléaire thermique et d’une tête nucléaire, il serait capable de contourner le système de défense antimissile américain en cours de développement, surnommé le « Dôme d’Or », selon le Wall Street Journal.

Ce missile se distingue par sa trajectoire à très basse altitude, ce qui le rend difficile à détecter et à intercepter par des systèmes conçus pour neutraliser des missiles balistiques classiques. Cette capacité de vol furtif pourrait lui permettre de franchir les boucliers antimissiles les plus avancés sans être repéré.

Bien que sa vitesse et sa maniabilité restent inconnues, les experts estiment que le « Burevestnik » représente une rupture technologique dans l’arsenal russe. Moscou affirme que ce missile pourrait voler de manière quasi illimitée, grâce à sa propulsion nucléaire, et frapper n’importe quelle cible sur la planète.

Surnommé le « Tchernobyl volant » par certains responsables américains, le missile incarne une nouvelle forme de dissuasion, à la fois symbolique et potentiellement opérationnelle. Son développement intervient dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, notamment autour de l’Ukraine et des négociations russo-américaines.

Le Kremlin a récemment annoncé le succès d’un essai final du « Burevestnik », renforçant les spéculations sur une mise en service prochaine. Si certains analystes y voient un outil de communication stratégique, d’autres soulignent les risques environnementaux et sécuritaires liés à l’utilisation d’un moteur nucléaire embarqué.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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