Burkina Faso/Autosuffisance alimentaire : Une société propose des semences pour booster la production de maïs

La société Semences africaines fortes (SEMAFORT) a invité, jeudi lors d’une conférence de presse, les agriculteurs burkinabè à utiliser les semences de maïs « Semax 5 » et « Semax 6 », deux variétés de maïs au « rendement impressionnant » qu’elle propose pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Selon le président-directeur général (PDG) de la société SEMAFORT, Bruno Tinland, les premières phases de commercialisation des deux variétés montrent que les semences « Semax » peuvent révolutionner la production céréalière, notamment celle du maïs, au Burkina Faso.

Vendus à 4 200 FCFA le kilo, les variétés « Semax » permettent d’obtenir un rendement deux fois supérieur aux meilleures variétés commerciales du catalogue de semences burkinabè, a indiqué le PDG.

À l’en croire, le rendement moyen de la culture du maïs « Semax » est de 6 tonnes à l’hectare. « Il y a un agriculteur qui, sur un dixième d’hectare, a récolté une tonne, ce qui peut nourrir une famille de 6 ou 7 personnes pendant un an », a précisé le patron de SEMAFORT.

Les variétés mises au point par la société ne sont pas des organismes génétiquement modifiés. Elles ont un cycle de 90 jours à maturation et leurs semis ont la capacité de résister aux aléas climatiques comme la sécheresse, le vent et les inondations, a ajouté Bruno Tinland.

Selon lui, ses semences, homologuées et inscrites dans le catalogue national, ont été obtenues grâce à la sélection de chercheurs et d’experts de l’industrie semencière, spécialisés dans la génétique du maïs, du sorgho et du mil.

De son avis, les semences « Semax », qui sont produites sous la surveillance du service national des semences, présentent une qualité sanitaire intéressante avec la réduction, voire la suppression, des aflatoxines.

SEMAFORT SA est une société semencière burkinabè établie à Bobo-Dioulasso en 2017. Elle a pour mission d’assurer aux agriculteurs du Burkina et aux acteurs de la filière agricole de l’Afrique de l’Ouest des semences de qualité.

Aib

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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