Burkina Faso/Divers : « J’ai couchée avec mon patron pour garder mon travail, mais…. » Rosaline

Étant mariée, cette dame s’est donnée à son patron pour garder son boulot. Les faits se passent au pays des hommes intègres. Malheureusement situation ne lui a pas profité

Voici l’histoire de Rosaline

Moi c’est Roseline, j’ai 26 ans et je vis à Ouagadougou, au Burkina Faso. Ma vie, là, c’est devenu un feuilleton. Ce que j’ai fait, là, je ne sais même pas si Dieu va me pardonner. Mais quand tu es au pied du mur, parfois tu fais des choses que tu ne comprends même pas.

Je travaille comme assistante dans une grande entreprise à Ouaga. Mon patron, M. Karim, un homme respecté, riche, toujours bien habillé. Mais il a un défaut : il aime trop les jeunes filles. Moi, quand j’ai commencé à travailler là-bas, je me disais : “Je vais rester loin de ses histoires.” Mais c’est plus facile à dire qu’à faire.

Un jour, l’entreprise a commencé à faire des coupes. Les gens partaient un par un. j’avais peur. Parce que ce boulot, là, c’est tout ce que j’ai pour m’occuper de ma mère et de mes petits frères. Un jour, M. Karim m’a appelée dans son bureau. Il m’a dit : “Roseline, si tu veux garder ton travail, il faut qu’on s’entende.” Moi, je savais ce que ça voulait dire. Mais, qu’est-ce que j’allais faire ? Refuser et finir à la rue ? Alors j’ai accepté.

Ce soir-là, après le travail, il m’a emmenée dans un hôtel chic de Ouaga. Je vous dis la vérité : j’étais nerveuse, mais aussi un peu curieuse. C’était la première fois qu’un homme aussi puissant s’intéressait à moi. Mais ce qui s’est passé là-bas, c’était rapide, sans émotion. Moi, je faisais juste ça pour mon boulot. Après, il m’a donné une enveloppe avec de l’argent. “Pour te remercier de ta loyauté,” il a dit. Je suis rentrée chez moi, confuse, mais soulagée. J’avais gardé mon travail.

Mais ça ne s’est pas arrêté là. Karim a continué à m’appeler, à m’inviter, à me demander de “travailler tard”. Et moi, chaque fois, je disais oui, parce que je savais qu’un non pouvait signifier la fin de tout. Mais un jour, sa femme, cette femme-là, elle a découvert. Elle a fouillé dans son téléphone et elle a trouvé nos messages. Et pas n’importe quels messages. Des messages où il disait des choses comme : “Roseline, tu es meilleure que ma femme.”

Cette femme-là, elle est venue au bureau. Elle a crié devant tout le monde : “Toi, petite fille, tu crois que tu peux me voler mon mari ?!” Elle m’a humiliée, elle m’a traitée de tout. Et Karim, lui, il est resté là, silencieux, comme un lâche. Après ça, l’entreprise a trouvé une excuse pour me licencier. Et maintenant, je suis là, sans travail, sans argent, et avec une réputation détruite.

Je regrette. Mais qu’est-ce que j’aurais pu faire ? Est-ce que c’était ma faute, ou bien c’est ce système-là qui pousse les femmes comme moi à faire ce genre de choses ? Maintenant, je ne sais plus où aller, ni quoi faire.

Elle se comment, elle va faire se relever de ça?


image d’illustration

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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