Burkina Faso : Dix soldats portés disparus depuis jeudi dernier (Armée), plusieurs terroristes abattus

Dix soldats burkinabè sont portés disparus depuis jeudi dernier, suite à un accrochage avec des éléments d’un groupe armé terroriste, dans la localité de Toéni, dans la province du Sourou, dans le nord-ouest du Burkina Faso, a annoncé lundi, l’armée burkinabè dans une note faisant le rapport hebdomadaire des opérations antiterroristes.


L’armée a indiqué qu’elle a neutralisé “plusieurs terroristes” lors de cette attaque, sans plus de détails.
Toujours selon l’armée burkinabè, deux soldats ont été tués et quatre autres blessés, le 24 décembre courant, dans l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule militaire entre Djibo et Bourzanga, dans le Sahel.


Dans un précédent communiqué publié dans l’après-midi de lundi, l’Etat-major général des armées burkinabè a annoncé qu’une attaque a visé, dimanche, la gendarmerie de Seytenga, dans la province du Séno, région du Sahel “mais n’a causé aucune perte en vie humaine”.


L’armée a démenti des “informations mensongères rapportant que 40 militaires Burkinabè auraient été tués et qu’une quinzaine d’autres seraient portés disparus suite à cette attaque” et rappelé que des renforts ont d’ailleurs été déployés dans la zone.
L’armée “condamne fermement ces actes de propagande et invite l’opinion à rester vigilante face à la manipulation”.


Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait de nombreuses victimes et plus de 1,4 million de déplacés internes.


La situation s’est dégradée ces dernières semaines dans plusieurs régions du pays.
Jeudi dernier, une embuscade, tendue contre une colonne de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, les supplétifs de l’armée burkinabè), dans la zone de You, province du Loroum, région du nord, a fait 41 morts, selon le gouvernement burkinabè.


Le 9 décembre courant, au moins 12 VDP avaient été tués, dans une embuscade sur le même tronçon Ouahigouya-Titao, dans le nord du pays.

AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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