Burkina Faso : Un cyber escroc qui utilisait l’identité du président Traoré pour escroquer ses victimes, arrêté

La Brigade Centrale de Lutte contre la Cybercriminalité du Faso (BCLCC) a annoncé ce jeudi 5 octobre 2023 avoir mis aux arrêts, un cyber escroc spécialisé dans l’usurpation d’identité suivie d’escroquerie.

De nationalité étrangère, A.B le cyber escroc âgé de 29 ans, à travers une soixantaine de de faux comptes Facebook dénommés « capitaine Ibrahim Traoré » « Ibrahim Traoré » « Traoré Ibrahim » ou « capitaine Ib Traoré » extorquait de l’argent à ces victimes en proposant une aide financière à ces dernières.

« Une fois le contact établit avec ses victimes, A. B leur transfère une photographie d’une CNIB soigneusement modifiée au nom du capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition via WhatsApp ou Messenger afin de gagner leur confiance. Les victimes sont ensuite mises en contact avec un prétendu gestionnaire de compte travaillant dans une banque de la place pour les formalités liées au programme d’aide », explique la Brigade Centrale de Lutte contre la Cybercriminalité.

Les victimes soucieuses de la concrétisation de leurs projets « entrent généralement en contact avec ledit gestionnaire qui n’est tout autre que le cyber escroc lui-même, usant d’un autre compte WhatsApp. Celui-ci leur confirme l’existence du programme d’aide financière à hauteur de neuf cent cinquante-six mille (956 000) francs CFA conditionné par un paiement préalable de frais de décaissement d’un montant de cinquante-six mille (56.000f) francs CFA. Dès la réception des frais, A. B interrompt tout contact avec ses victimes. Parmi les victimes, certaines se sont vues pirater leurs comptes Facebook après avoir suivi les instructions de A. B », poursuit la brigade.

A.B le cyber escroc s’adonnait également à d’autres pratiques. Selon la Brigade Centrale de Lutte contre la Cybercriminalité du Faso, il s’adonnait « au chantage et au proxénétisme via les TIC à travers les comptes suivants : « Idrissa Koanda », « Joel KANCE », « Maneson Sawadogo », « Songné Ariane », « Elisabeth Kabore », « Charifatou Ouedraogo » et « Damso la Legende ». Il se chargeait aussi de recevoir des transactions mobiles money au profit d’autres acolytes résidants dans des pays voisins moyennant une commission de 5 % ».

Après son interpellation, il a reconnu les faits lors de son audition. Conduit devant le Procureur du Faso près le tribunal de grande instance Ouaga 1, il devra répondre de ses faits.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *