Burkina Faso : Une ONG accuse l’OTAN de soutenir les groupes terroristes pour déstabiliser l’AES

La PJP a accusé l’OTAN et les anciens colonisateurs occidentaux de soutenir des groupes terroristes pour déstabiliser l’Alliance des États du Sahel (AES). C’est à travers une conférence de presse ce samedi 11 août 2024, à Bobo-Dioulasso, que la Planète des Jeunes Panafricaniste (PJP) a exprimé sa solidarité indéfectible avec les autorités et les peuples du Burkina Faso, du Mali, et de l’Alliance des États du Sahel (AES).

L’organisation a fermement condamné les actes de terrorisme, qu’elle attribue à un complot international orchestré par l’OTAN et les anciens colonisateurs occidentaux.
Nestor Poodassé, coordonnateur national de la PJP, a souligné le courage et la résilience des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), des Dozos, et de la force armée conjointe de l’AES, rendant hommage à leur sacrifice dans la lutte contre ce qu’il a qualifié de “barbarie de recolonisation baptisée terrorisme”. Une minute de silence a été observée en mémoire des martyrs et des victimes de ces violences.


La PJP a dénoncé avec véhémence les attaques récentes à Tinzaouatèn, exprimant sa profonde tristesse et sa solidarité avec le peuple malien. Selon Poodassé, ces actions visent à déstabiliser les nations de l’AES dans leur lutte pour une véritable indépendance et un monde multipolaire.
L’organisation a également salué les décisions récentes des autorités de l’AES, notamment la rupture des relations diplomatiques avec l’Ukraine et a exhorté à la fermeture des ambassades de France, considérées comme des symboles de l’impérialisme.


Nestor Poodassé a appelé la jeunesse africaine, tant sur le continent qu’au sein de la diaspora, à se mobiliser aux côtés de l’AES pour la libération totale du continent africain. “Ensemble nous irons loin”, a-t-il déclaré.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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