A la colère qui a fait suite au rejet par la CAF du dossier de candidature de l’Algérie face à celui du Maroc, s’ajoute désormais les critères d’évaluation des candidatures qui suscitent la polémique dans les médias et réseaux sociaux algériens.
En effet, la récente fuite des notes d’évaluation des candidats (Algérie, Maroc, Zambie, Nigéria-Bénin) pour l’organisation de la CAN 2025 a provoqué l’ire de nombreux médias et fans de l’équipe d’Algérie.
Dans le document relayé par plusieurs pages facebook et de nombreux médias on peut y voir les huit critères d’évaluation retenus par la CAF :
- Vision, concept et héritage (3%)
- Aspects politiques, économiques, sociaux et environnementaux (3%)
- Aspects juridiques (4%)
- Sureté, sécurité et services (6%)
- Stades (30%)
- Infrastructures d’hébergement et d’entrainement (17%)
- Infrastructures nationales (24%)
- Promotion d’événement (10%)
- Aspect organisationnels et financiers (3%)
Ainsi, pour ces 8 critères, le Maroc obtient la note de 85%, alors que l’Algérie atteint le note de 72%.
Pour le site algérien Fennec Football, qui relaie l’information ce vendredi 29 septembre, « bien que le Maroc ait été classé premier dans tous les critères, ces notes remettent en question la transparence du processus de décision ». Si Fennec Football n’évoque pas « ce qui est remis en question » dans cette évaluation, ni par qui, le site, souligne que « les évaluations, attribuant au Maroc une note technique impressionnante de 85/100, ont soulevé des interrogations quant à leur justesse. En particulier, la question des stades. Certains estiment que l’Algérie aurait dû être largement en tête dans cette catégorie », écrit, encore, le site sans toutefois préciser par qui ont été soulevés ces « interrogations » et ces « estimations ».
Enfin, le même site conclut son article, basé sur des « interrogateurs et des estimateurs » anonymes », en mettant avant sa méconnaissance totale de ce qu’est le lobbying. « Il est clair que cette controverse persistante entourant l’attribution de la CAN 2025 ne fait que renforcer les doutes quant à la façon dont les pays hôtes sont sélectionnés, alimentant ainsi les discussions sur l’influence des coulisses dans le monde du football africain », écrit le site.