CAN 1992 : Quand Gadji Céli voulait “tuer” Tiéhi Joël et la Côte d’Ivoire est devenue championne

Une finale sous haute tension, des tirs au but à couper le souffle, et une anecdote savoureuse racontée par le capitaine emblématique des Éléphants, Gadji Céli.

Lors d’une interview pleine d’humour et d’émotion, Gadji Céli est revenu sur l’un des moments les plus mémorables de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 1992, remportée par la Côte d’Ivoire face au Ghana.

Le raté qui a failli tout changer

« Le Ghana nous a baladés, mais on a résisté. À la 90e minute, Tiéhi Joël, seul devant le gardien, rate l’immanquable. On l’a tous regardé, il venait de nous tuer. Franchement, à ce moment-là, je voulais le tuer ! » raconte Gadji Céli en riant.

Ce moment de tension a plongé l’équipe dans une prolongation inattendue, avant d’aboutir à une séance de tirs au but historique.

La pression des tirs au but

« Tout le monde marque. Notre gardien fait une parade décisive. Et qui a la balle de match ? Tiéhi Joël encore une fois. Et il rate encore ! »

Alors que la pression monte, Gadji Céli, chanteur de métier et capitaine de l’équipe, se retrouve face à un dilemme : tirer ou risquer de tout perdre.

« Si je rate, ma carrière musicale est terminée. Je m’avance, je tire… et le ballon rentre. Soulagement total ! »

Gouaméné, le héros

Le gardien Alain Gouaméné scelle la victoire en arrêtant le dernier tir ghanéen. La Côte d’Ivoire devient championne d’Afrique pour la première fois de son histoire.

« Ce jour-là, tout le pays regardait. On s’était dit : ‘Si on perd la coupe, on frappe Tiéhi Joël !’ » plaisante Gadji Céli, soulignant l’intensité émotionnelle de cette finale.


Entre humour, tension et triomphe, cette anecdote de Gadji Céli sur la CAN 1992 rappelle que derrière chaque grand moment sportif se cachent des histoires humaines, des frayeurs, des rires… et des légendes.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *