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Le classement 2025 selon l’OMS, des pays africains qui consomme plus d’alcool d’Afrique a été dévoilé. Le Gabon, pays situé en Afrique Centrale est en tête de ce classement. Le Togo, malgré ce qu’on voit dans le pays est absent sur la liste.
Selon un récent rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plusieurs pays africains enregistrent des niveaux de consommation d’alcool par habitant particulièrement élevés. En tête de ce classement figure le Gabon, avec une moyenne de 9,1 litres d’alcool consommés par habitant chaque année.
Juste derrière, le Cameroun, un autre pays de l’Afrique centrale, affiche une consommation de 9 litres, suivi du Nigeria, Afrique de l’ouest (8,9 litres) et de l’Ouganda (8,33 litres). L’Afrique du Sud, connue pour sa forte production de vin et de bière, occupe la cinquième position avec 7,77 litres par habitant.
Le Rwanda (7,12 litres), la République démocratique du Congo (6,32 litres) et l’Angola (6,20 litres) figurent également dans le haut du tableau. Ces chiffres traduisent une consommation soutenue malgré les défis économiques et sociaux rencontrés dans ces pays.
À l’opposé, certains États africains enregistrent des niveaux beaucoup plus faibles. La Djibouti clôture la liste avec seulement 1,13 litre par habitant, suivi du Bénin et de la Tunisie (1,18 litre chacun). D’autres pays comme le Malawi (1,44 litre), le Soudan (1,73 litre) ou encore la Tanzanie (1,75 litre) se situent parmi les plus faibles consommateurs. Le Togo de Faure Gnassingbé ne fait pas partie de cette liste, malgré ce qu’on voit dans le pays.
Une tendance à surveiller
Ces données mettent en lumière des disparités importantes entre les pays. Dans certaines nations, la consommation d’alcool est étroitement liée aux habitudes sociales, aux fêtes traditionnelles et à l’essor des brasseries locales. Ailleurs, des facteurs culturels ou religieux contribuent à une consommation limitée.
L’OMS rappelle toutefois que l’abus d’alcool représente un risque majeur pour la santé publique : maladies du foie, cancers, troubles cardiovasculaires et accidents de la route. Elle appelle les gouvernements africains à renforcer les politiques de prévention et de sensibilisation, afin de limiter les conséquences sanitaires et sociales de cette consommation.
En Afrique, le débat autour de l’alcool reste donc ouvert : entre tradition, économie et santé publique, les États devront trouver un équilibre pour protéger leurs populations tout en tenant compte de leurs réalités culturelles.
Voici le classement :

Daniel GABA DOVI