Côte d’Ivoire : A’salfo accusé d’avoir obtenu frauduleusement la nationalité ivoirienne

Faux documents administratifs pilulent en Côte d’Ivoire, un danger en rebondissement. L’activiste ivoirien Johnny Patcheco accuse le célèbre artiste A’salfo, du groupe Magic System, d’avoir obtenu frauduleusement la nationalité ivoirienne.

L’affaire qui secoue actuellement les services de police ivoiriens illustre une réalité inquiétante : la prolifération de faux documents administratifs menace l’intégrité de notre souveraineté nationale. L’opération “Épervier sur nos routes” a récemment permis le démantèlement d’un vaste réseau de faussaires spécialisés dans la fabrication et la distribution de pièces d’identité frauduleuses. Sept individus ont été interpellés et comparaîtront devant la justice, mais la question demeure : jusqu’où va cette infiltration mafieuse de nos documents officiels ?

Les perquisitions ont dévoilé l’ampleur du trafic : 1146 extraits de naissance originaux, 503 photocopies d’extraits de naissance, 134 certificats de nationalité originaux, 872 photocopies de CNI, et 31 casiers judiciaires falsifiés. Ces chiffres donnent le vertige et posent une question cruciale : combien d’étrangers ont pu obtenir frauduleusement la nationalité ivoirienne et bénéficier ainsi des droits réservés aux citoyens légitimes ?

Des accusations troublantes : un système gangrené ?

Alors que le scandale du réseau de faux documents défraie la chronique, une autre polémique est relancée : l’activiste ivoirien Johnny Patcheco accuse le célèbre artiste Asalfo, du groupe Magic System, d’avoir obtenu frauduleusement la nationalité ivoirienne. Selon Patcheco, Asalfo aurait utilisé les documents de Tony l’un des membres de son groupe Magic System pour se faire établir des papiers ivoiriens et acquérir ainsi la nationalité ivoirienne.

Vrai ou faux, une chose est certaine : la fraude sur les documents ivoiriens est devenue un phénomène de masse, une industrie parallèle qui gangrène notre administration et met en péril notre souveraineté. Il ne s’agit plus seulement de cas isolés, mais d’un système bien rodé, impliquant de nombreux réseaux et bénéficiant de complicités au sein même des institutions censées protéger l’identité nationale.

Ce phénomène dépasse la simple fraude individuelle. Il a des implications profondes, car ces faux documents permettent à des étrangers de s’installer en Côte d’Ivoire, d’obtenir des postes dans l’administration et même d’accéder à des fonctions influentes, parfois au détriment des Ivoiriens d’origine. Ce qui était autrefois un délit discret est aujourd’hui un scandale national, et pourtant, l’indifférence semble l’emporter sur l’indignation.

Une menace directe pour la souveraineté ivoirienne.

EN SABOIR PLUS : https://afrique2050.com/asx/2025/02/18/cote-divoire-faux-documents-administratifs-la-cote-divoire-en-danger/

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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