Côte d’Ivoire : « J’ai conduit ma femme et son amant dans un hôtel de la place et aujourd’hui voilà la situation que je vis » PKAKPATO

Qui aurait cru que Josiane me ferait un tel coup après tant d’expérience difficiles vécues avec elle? Se demande PKAKPATO, dans message qu’il a posté sur les réseaux sociaux. Voici l’histoire :

À Yamoussoukro, où nous étions avec nos trois enfants, j’étais sans emploi parce que je n’avais ni diplôme, ni formation. J’ai grouillé avec Josiane jusqu’à ce que je me donne le luxe d’avoir au moins un permis de conduire. J’ai commencé par rouler pour une petite société à Yamoussoukro et tout allait bien entre ma femme et moi. Il faut noter que j’ai marié coutumièrement Josiane.
Après 2 ans passés dans la première société qui m’a embauché, j’ai économisé et je me suis acheté un taxi et j’ai décidé de venir vivre à Abidjan avec ma femme et mes enfants.
Arrivé à Abidjan, nous avons nous avons décidé de vivre à Yopougon terminus 42.
J’ai tout fait pour que mon Taxi soit un Taxi compteur. Je roulais donc souvent les nuits et même le jour.

Et chaque fois que je descendais le matin, arriver au café du quartier, je sentais qu’il y avait des rumeurs concernant Josiane ma femme. Les gens disaient qu’elle me trompait avec un monsieur mais qui n’est pas du quartier. Il y eu un parmi qui est venu me dire de faire attention à ma femme. Il l’aurait vu avec un monsieur tard la nuit pendant que j’étais en train de rouler mon Taxi pour m’occuper de mes enfants et elle.
J’ai pas cru à tout ça. Je n’aime pas les rumeurs. J’ai une seule chose en tête, ma femme m’aime et elle ne me ferait jamais un tel coup.

Un soir, alors que je roulais dans la commune de Cocody, un monsieur élégant, bien habillé me fait signe. Il veut que je le dépose à Yopougon. Nous discutions du prix et nous tombions d’accord sur la somme de 5000f. Il prend le côté passager. Nous sommes en route pour Yopougon. Je vous assure, chers amis, alors que roulais avec le monsieur à bord, je savais que quelque chose de bizarre allait m’arriver mais je ne devinait rien mais je le sentait.

Lorsque dans la vie, vous essayez d’être juste avec les gens que vous aimez, certaines personnes pensent le contraire. Elles pensent que vous êtes bête. Elles pensent souvente fois, que c’est une faiblesse.
Les personnes qui vous blessent le plus sont celles pour qui, vous êtes prêt à faire des sacrifice, même au prix de votre existence.

Qu’est-ce que je n’ai pas fait pour rendre Josiane heureuse ?
En plus de lui vouer reconnaissance pour les jolis enfants et pour l’amour qu’elle a apporté dans notre vies, je lui donnait parfois tout ce que je m’étais fixé comme salaire moi même. J’étais là jour et nuit quand elle avait besoin de ma présence. Quel diable a poussé ma femme ?

Nous roulons maintenant dans la commune de Yopougon et j’ai encore demandé la destination exact du monsieur. Il m’a indiqué et nous roulons.
À un moment, j’ai remarqué que la destination était juste devant mon portail.
Le monsieur me dit de marquer un coup de frein parce que nous devons récupérer sa copine dans les parages pour les déposer à l’hôtel. Je suis ses indications, je contacte que c’est juste devant mon portail. J’observe, et une silhouette semblable à celle de Josiane approche vers le Taxi. Elle monte à l’arrière et fait un bisou à son amant. Il lui demande où est son pauvre mari, elle lui répond que celui-ci est au volent d’un taxi dans la ville dans d’Abidjan. J’étais maintenant sûr que c’est Josiane ma femme que je conduis à l’hôtel avec un homme puisqu’elle venait de l’ouvrir, me traitant avec mépris de pauvre. Ah la vie !

J’ai pris mon calme. J’ai pensé à mes enfants. Et je me suis dit, ce n’est pas la fin du monde.

Arriver devant l’hôtel, l’homme me tend un billet de 10 mille francs. Et il dit à sa copine Josiane de prendre la monnaie avec le chauffeur avant de le rejoindre devant le portail de l’hôtel. J’ai fait la monnaie et avant de remettre la monnaie à Josiane, je lui ai simplement dit  » Josiane c’est moi Alain, c’est moi qui t’ai conduit à l’hôtel. Vas-y, fais ce que tu fais d’habitude quand je suis au travail pour vous nourrir mais après, vas t’occuper de mes enfants. Ils ne méritent pas une telle mère. »
Après lui avoir lancé quelques phrases, je lui ai tendu le billet de 5000f comme monnaie et c’est la que ma femme Josiane m’a reconnu.

Je vous assure que Josiane est resté pointer en bordure de route et ne pouvait plus bouger. L’homme l’appelait mais elle ne bougeait plus jusqu’à ce qu’elle tombe à même le sol. Je ne suis pas allé loin donc j’ai suivie la scène. Le monsieur a appelé les pompiers qui les ont conduit à l’hôpital. Josiane est dans un coma profond. Le monsieur s’est rendu compte que c’est ma femme parce que je l’ai appelé par son nom pour qu’elle sorte de ce coma mais zéro. Il s’est mis à genoux pour demander pardon mais j’avais quoi à dire si ce n’est de prier pour que la mère de mes enfants retourne à la vie ?

Je ne savais plus ce que je ressentais. De la haine pour une femme avec qui j’ai vécu le premier amour de ma vie ? De la pitié pour une femme qui est dans un état critique et qui risque de mourir de remords ?

Dans ce genre de situation, vous êtes perdus, vous vous demandez qu’est-ce que vous avez fait pour mériter toute cette méchanceté.
Après, vous vous dites, bah, c’est pas la vie. Elle est faite ainsi.

Mon Taxi garé devant l’hôpital, de 23h jusqu’à 3h du matin, c’est la période exact de la durée du coma de Josiane.
Elle s’est réveillée après des soins intensifs.

Quand elle s’est remise sur pied, j’ai pris mon Taxi et j’ai continué mon travail. Je ne suis rentré que le matin à la maison comme d’habitude.

Cela fait aujourd’hui 2 semaines que Josiane est couchée. Elle est malade? Elle ne mange pas. À peine elle se lève de son lit. Je fais tout pour mes enfants. J’ai même fait des examens à Josiane mais elle ne souffre d’aucun mal.
Ma femme maigri
Elle devient de plus en plus méconnaissable.

À vrai dire, je ne sais plus quoi faire puisque je ne veux pas faire semblant d’avoir tout pardonner.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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