Deuxième Sommet continental de dialogue consultatif de l’Union des Jeunes Africains : Ghazaly représente l’Égypte

Ghazaly a représenté l’Égypte au deuxième Sommet continental de dialogue consultatif de l’Union des Jeunes Africains qui s’est tenu à Accra, dans la capitale ghanéenne. Au total 200 jeunes ont pris part au sommet dont l’égyptien Ghazaly.

Selon Ghazaly, la coopération avec le gouvernement égyptien est essentielle pour réaliser l’agenda de la jeunesse africaine et renforcer les capacités de paix sur le continent. Ghazali met en avant le rôle de la Bourse du leader Gamal Abdel Nasser dans le renforcement des capacités des jeunes Africains.

Pour Ghazaly, il faut renforcer les partenariats stratégiques avec les gouvernements africains est la clé du succès de l’agenda de la jeunesse sur le continent.

L’anthropologue Hassan Ghazaly, fondateur du Forum international Nasser et de la Global Solidarity Network, a représenté l’Égypte au deuxième Sommet continental de dialogue consultatif de l’Union des Jeunes Africains, qui s’est tenu dans la capitale ghanéenne, Accra. Ce sommet a rassemblé plus de 200 participants, parmi lesquels des leaders jeunes, des représentants de conseils nationaux de la jeunesse, des mécanismes de coordination, des plateformes régionales, des organisations de la société civile, ainsi que des ministres de la jeunesse et des partenaires de développement régionaux et internationaux. En tant qu’expert en jeunesse, sport et culture, et ancien membre du bureau exécutif de l’Union des Jeunes Africains, Ghazaly a présenté des recommandations et propositions au secrétariat général de l’Union.

Le sommet, placé sous le thème « Redéfinir le système de développement de la jeunesse en Afrique pour une participation plus forte et plus inclusive : construire des institutions solides pour garantir l’Afrique que nous voulons », a abordé des axes principaux tels que le soutien à la justice climatique et à la transition énergétique pour des solutions durables, l’octroi de 30 % des postes élus et nommés aux jeunes, et leur implication dans les rôles de consolidation de la paix et de prise de décision. Des discussions ont également porté sur le suivi de la mise en œuvre des plans d’action nationaux sur la jeunesse, la paix et la sécurité, ainsi que sur la promotion des droits humains et de la justice pour les jeunes.

Lors de ses interventions, Ghazaly a souligné le besoin urgent de renforcer les capacités des jeunes Africains dans les domaines de la paix et de la sécurité, insistant sur l’importance d’études spécialisées pour soutenir les efforts de l’Union africaine dans ce domaine. Il a recommandé de mandater le Centre du Caire pour le maintien de la paix et la résolution des conflits pour mener une étude continentale approfondie sur la jeunesse, la paix et la sécurité, en mettant en avant le rôle central du centre en tant qu’expert et président du réseau des think tanks africains. Ghazaly a également mis en lumière le rôle pionnier du gouvernement égyptien en Afrique, notamment en tant que président du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.

Il a ajouté que le Forum international Nasser constitue une plateforme mondiale dirigée par des jeunes Africains, visant à renforcer les capacités institutionnelles des jeunes, et a demandé que ce rôle soit inclus dans les recommandations finales concernant le Centre du Caire et le Forum.

Ghazaly a précisé que le sommet a adopté plusieurs discussions sur le renforcement du rôle des conseils et réseaux de jeunes à travers l’activation des conseils nationaux de la jeunesse, conformément à l’article 12 de la Charte africaine de la jeunesse, et sur les moyens de faciliter l’échange de connaissances et d’expériences entre ces conseils.

En parallèle, il a souligné l’importance d’assurer l’égalité des chances dans la gestion de l’Union des Jeunes Africains entre les différentes régions africaines, en adoptant un système de rotation pour la présidence et le secrétariat général.

Dans ses rencontres bilatérales, Ghazaly a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération avec le gouvernement égyptien dans les domaines de la jeunesse, de la paix et de la sécurité, tout en mettant l’accent sur l’importance de nouer des partenariats stratégiques avec les gouvernements africains dotés d’une expertise institutionnelle, afin de réaliser l’agenda de la jeunesse africaine.

En marge du sommet, une visite a été organisée pour les participants au musée du défunt leader Kwame Nkrumah, l’un des principaux monuments historiques du Ghana. Cette visite visait à sensibiliser les participants à l’héritage historique et militant de Nkrumah, une figure clé de la libération africaine, et à renforcer la conscience commune des jeunes Africains sur les valeurs de lutte partagées et leur rôle dans la construction de l’avenir du continent.

Ghazaly a conclu sa participation en appelant la jeunesse africaine à l’unité et au travail collectif pour réaliser la vision d’un continent uni et fort. Il a souligné l’importance d’exploiter les plateformes de jeunesse pour renforcer le dialogue et la coopération entre les générations futures. Il a également remercié le Royaume du Maroc et le gouvernement ghanéen pour leurs initiatives en faveur de la jeunesse africaine, tout en saluant les efforts de l’État égyptien dans l’autonomisation des jeunes comme axe central des efforts de développement et de consolidation de la paix en Afrique.

Le sommet a vu la participation de nombreux représentants d’organisations et institutions actives dans le domaine de la jeunesse et du développement à travers le continent, tels que : le Comité scout africain, l’Organisation africaine YOFILM, le Forum international Nasser, la Commission de la jeunesse africaine, le Conseil de la jeunesse de la COMESA, l’Association des étudiants du Commonwealth, le Conseil consultatif de la jeunesse d’Afrique centrale, la Plateforme des ambassadeurs de la jeunesse de la Communauté d’Afrique de l’Est, la Fondation Elevate Trust, le Conseil national de la jeunesse du Malawi, la Jeune Organisation pour la Paix Durable au Togo (PTP), le réseau AfriYAN, entre autres.

Les pays participants comprenaient : le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Égypte, l’Eswatini, l’Éthiopie, le Gabon, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Kenya, le Lesotho, le Liberia, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Mozambique, la Namibie, le Niger, le Nigeria, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, les Seychelles, la Sierra Leone, la Somalie, l’Afrique du Sud, le Togo, la Tunisie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.