États-Unis : Le Sénat adopte une loi contre le travail forcé des Ouïghours


La loi vise à garantir que les produits issus du travail forcé des Ouïghours et d’autres personnes du Xinjiang ne soient pas mis sur le marché américain.

Le Sénat américain a adopté, jeudi, une loi bannissant les produits issus du travail forcé dans la région chinoise à majorité musulmane du Xinjiang.

La loi sur la prévention du travail forcé chez les Ouïghours a été adoptée à l’unanimité par la chambre haute du Congrès (Sénat). Elle avait été adoptée, mardi, par la Chambre des représentants.

Le principal initiateur du projet de loi, le sénateur Marco Rubio, un républicain de l’État de Floride, a salué cette adoption sur Twitter.

“Nous avons dû nous battre contre le lobbying des grandes entreprises, l’opposition de la Maison Blanche de Biden et les menaces de la Chine communiste. J’ai même dû repousser le projet de loi sur la défense”, a déclaré Rubio

Et de conclure : “Mais nous avons finalement adopté la loi Uyghur Forced Labor Prevention Act”.

La loi est maintenant sur le bureau du président Joe Biden pour signature et promulgation.

La loi vise à garantir que les produits issus du travail forcé des Ouïghours et d’autres personnes de la région du Xinjiang ne soient pas commercialisés sur le marché américain. Elle exige également des entreprises américaines qu’elles prouvent qu’elles n’importent pas de biens provenant du Xinjiang et résultant du travail forcé.

Au Xinjiang, les musulmans Ouïghours sont victimes d’abus depuis des années en raison de leur identité et de leur culture.

Selon les données de l’ONU, au moins un million de Ouïghours sont maintenus contre leur gré dans des lieux que Pékin qualifie de “centres de formation professionnelle”, mais que les détracteurs de la Chine qualifient de lieux d’endoctrinement, d’abus et de torture.

Plusieurs pays accusent la Chine de commettre un génocide contre les Ouïghours. Pékin nie tout acte répréhensible et qualifie ces allégations de “mensonges et (de) virus politique”.

AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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