L’inde, l’un des pays producteurs du riz dans le monde exhorte le pays africains à prendre des mesures pour réduire sa dépendance vis-à-vis des productions étrangères.
Rappelons que cette puissance économique est le premier exportateur mondial de riz. Selon des données officielles, le prix du riz en Inde a grimpé de 3% en un seul mois et cette tendance se maintient depuis 2022. Pour ne rien arranger à la situation, le pays a été confronté à de graves inondations.
Depuis le déclenchement de la crise du coronavirus, la quasi-totalité des pays du monde est frappée par une inflation galopante. L’Inde, qui est considérée comme l’une des économies les plus dynamiques au monde subit de plein fouet l’inflation. Le riz, élément indispensable dans la gastronomie indienne a connu une forte hausse de son prix. Pour freiner l’augmentation du coût de cette denrée alimentaire, les autorités indiennes ont décidé d’interdire les exportations de riz blanc non basmati.
Les eaux ont dévasté de vastes étendues de champ. Pour éviter tout risque de pénurie, le gouvernement a stoppé l’exportation de son riz. Les consommateurs indiens sont donc prioritaires. Cette mesure va avoir des répercussions directes sur plusieurs pays d’Afrique subsaharienne notamment la zone ouest-africaine. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo sont de très gros clients de l’Inde et ces pays n’ont pas une production locale assez forte pour faire face à leur demande interne.
Ils vont donc se tourner vers d’autres grands producteurs mondiaux tels que la Thaïlande et le Vietnam. Comme on l’a indiqué plus haut, l’inflation est un phénomène mondial et tout porte à croire que Bangkok et Hanoï vont également procéder à des réajustements de prix.
Il fa falloir que le continent africain mette en place une série de mesure pour assurer son autosuffisance alimentaire et ne plus être dépendant de la production des autres. L’Afrique dispose des plus importantes terres arables de la planète et il serait temps de les mettre à profit pour produire de façon optimale.
Source : nouvelle tribune