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Le reggaeman ivoirien Fadal Dey, qui n’a jamais connu de véritable succès depuis le lancement de sa carrière il y a plusieurs années, a osé, dans son dernier album commandité par le régime du dictateur Alassane Ouattara, s’attaquer au Burkina Faso et à son leader, SEM le Capitaine Ibrahim Traoré, dont les actions annoncent des lendemains meilleurs pour les populations.
Cet individu, qui a manifestement raté sa vocation de griot des couloirs des présidences africaines sous la houlette de dirigeants soumis comme Alassane Ouattara ou faibles et complaisants comme Roch Marc Christian Kaboré en son temps, devrait comprendre qu’aucune idéologie, fût-elle démocratique, ne saurait primer sur l’urgence de restaurer l’intégrité territoriale du Burkina Faso.
Quiconque oserait s’opposer à cette volonté de reconquête du territoire national doit s’attendre à la colère du peuple burkinabè, qu’il soit Burkinabè ou non.
Des individus comme Fadal Dey, qui nous parlent de démocratie, n’ont jamais connu l’humiliation de voir leur pays partagé (1932) comme un gâteau, et du jour au lendemain, voir leur peuple éclaté et appartenir à trois pays.
Ils n’ont jamais subi une telle humiliation, car leurs dirigeants ont toujours été les collabos du colon durant presque toute la période de la colonisation et au début des indépendances jusqu’à présent. Ils ont trouvé gîtes et couverts auprès du colon, mangé à sa table, bu du vin avec lui, pendant que nous, peuple burkinabè, voyions notre dignité bafouée, notre honneur piétiné, notre fierté mise à rude épreuve.
Mais Dieu faisant bien les choses, et grâce à nos ancêtres, les chefs coutumiers, avec à leur tête le Moogho Naaba Koom II, se sont levés pour exiger que notre pays soit rétabli dans ses frontières d’antan — chose faite en 1947.
Qui sommes-nous pour oser piétiner leurs efforts et sacrifices, efforts ayant abouti à la reconstitution de notre pays, pour laisser des fils égarés, soutenus par les anciens colonisateurs et leurs suppôts africains, nous faire revivre cette même tragédie ?
Sommes-nous ou non leurs dignes héritiers ? Au nom de quelle idéologie devrions-nous reléguer au second plan le combat primordial pour la reconquête de notre territoire national ?
Alors ce « Rastacon », Fadal Dey, dont les convictions varient selon les besoins de son ventre, doit savoir que quiconque s’oppose à la dynamique actuelle sera traité à la hauteur de sa compromission. Cet énergumène devenu Rastaman par accident a trahi les fondements du rastafarisme, qui prône la lutte contre toute forme de domination et la solidarité entre peuples frères.
C’est triste de le dire, mais Fadal Dey par cette sortie, a utilisé sa plume et sa voix pour appuyer des intentions manifestes d’assassinat du leader Capitaine Ibrahim Traoré et de ses collaborateurs. Il participe à la propagande française visant à démoraliser le peuple burkinabè dans son engagement aux côtés des autorités et de son armée dans la lutte acharnée et triomphale contre le terrorisme et le néocolonialisme.
Aussi, à travers cette attaque contre le peuple burkinabè, Fadal Dey a montré qu’il n’a toujours pas assimilé ce vers de Bob Marley dans Redemption Song : « Emancipate yourselves from mental slavery » « Émancipez-vous de l’esclavage mental » même en état un reggaeman. Bob Marley doit pleurer dans sa tombe, car à sa question : « How long shall they kill our prophets while we stand aside and look? » « Combien de temps tueront-ils nos prophètes pendant que nous restons là à regarder ? », c’est un reggaeman frelaté du nom de Fadal Dey qui aurait prêté le flanc à l’ennemi contre le pays des Hommes intègres.
L’empereur Haïlé Sélassié, Lucky Dube et tous les autres pionniers du rastafarisme pleurent dans leur tombe, car un traître a usurpé leur héritage pour satisfaire ses besoins personnels, au détriment des causes du mouvement.
Le peuple du Burkina Faso reste concentré. Comme le disait toujours Bob Marley dans Redemption Song : « None but ourselves can free our minds » « Nous seuls pouvons libérer nos esprits », des manipulations ignobles des descendants d’esclavagistes et de colonialistes d’hier, et de leurs valets locaux d’aujourd’hui.
Et puisque personne ne peut arrêter le cours du temps, celui-ci a révélé les véritables intentions de certains, qui souhaitent voir le peuple burkinabè errer dans la nature, comme le peuple juif dans les temps anciens. Sinon comment oseraient-ils marcher à contre-courant de la dynamique souverainiste enclenchée depuis septembre 2022 pour la restauration de l’intégrité territoriale et la dignité du peuple burkinabè ?
Mais Dieu a donné au peuple souverain du Burkina Faso, un Commandant en chef, le Capitaine Ibrahim Traoré. Il le sauvera de cette dérive, qu’il n’aurait jamais dû vivre si l’État français, par cupidité et avidité des ressources naturelles africaines, n’avait pas détruit la Libye en 2011. Et qu’ils ( les traîtres Noirs et leurs sponsors occidentaux ) le tiennent pour dit : le peuple burkinabè ne courbera pas l’échine face à leurs intentions perfides. La lutte pour la vraie souveraineté a atteint un niveau de non-retour.
Source : Faso Voxpress