France/Immunité de Netanyahou : le gouvernement français a menti

Dans les canaux de l’extrême droite sioniste, on se réjouit que la France se soit « couchée » Mardi 27 novembre, les dernières illusions sur la nature criminelle et néofasciste du macronisme tombaient définitivement.

Contrairement à la majorité des pays du globe, le gouvernement français annonçait officiellement qu’il n’arrêtera pas le Premier Ministre israélien s’il venait en France, et qu’il n’appliquerait donc pas le droit international.

Sur le site officiel du Ministère des affaires étrangères, on pouvait lire que «des immunités s’appliquent au Premier ministre Netanyahou et aux autres ministres concernés», et que comme Israël n’est pas signataire du statut de Rome, la France ne pourrait pas les arrêter. Pire, le communiqué annonçait : «La France entend continuer à travailler en étroite collaboration avec le Premier ministre Netanyahou et les autres autorités israéliennes» !

Contrairement à ce qu’affirme le Ministre des affaires étrangères, le pitoyable Jean-Noël Barrot, dont la fonction consiste essentiellement à se faire humilier en public par Netanyahou, le Statut de Rome qui a créé la Cour pénale internationale exclut explicitement toute forme d’immunité pour les dirigeants suspectés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide. C’est justement le cas des dirigeants israéliens.

L’Article 27 du statut de Rome, signé par la France, invalide une quelconque immunité dans ce contexte. La gravité extrême de tels faits exclut les protections relatives aux chefs d’États. La France est tenue légalement, en vertu du chapitre IX du statut de Rome, de coopérer pleinement avec la Cour, y compris dans l’arrestation et la remise des individus recherchés par la Cour lorsque ces individus se trouvent sur leur territoire…

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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