Gaza : Conditions de vie et de travail des journalistes extrêmement difficiles, AFP alerte

Les journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) qui travaillent dans la Bande de Gaza sont confrontés à des conditions de vie et de travail extrêmement difficiles. Depuis le départ des journalistes permanents de l’AFP en 2024, une équipe de pigistes, dont des photographes et des vidéastes, continue de rapporter ce qui se passe dans la Bande de Gaza, malgré les risques énormes pour leur vie.

Bashar, un photographe pigiste de 30 ans qui collabore avec l’AFP depuis 2010, a récemment posté un message sur Facebook dans lequel il exprime son désespoir : « Je n’ai plus la force de travailler pour les médias. Mon corps est maigre et je ne peux plus travailler ». Il vit dans des conditions précaires, allant d’un camp de réfugiés à un autre pour échapper aux bombardements israéliens.

Les journalistes de l’AFP à Gaza reçoivent un salaire mensuel, mais il est impossible pour eux d’acheter des produits de première nécessité en raison des prix exorbitants et de l’absence de système bancaire fonctionnel. Les reporters se déplacent à pied ou en charrette tirée par un âne, car les véhicules sont devenus trop dangereux à utiliser.

Ahlam, une autre journaliste de l’AFP, survit dans le sud de l’enclave et continue de témoigner malgré les risques. « À chaque fois que je quitte la tente pour couvrir un événement, réaliser une interview ou documenter un fait, je ne sais pas si je reviendrai vivante », a-t-elle déclaré.

Les journalistes de l’AFP à Gaza sont jeunes et leur force les quitte. La plupart n’ont plus la capacité physique de parcourir l’enclave pour faire leur métier. Leurs appels au secours sont désormais quotidiens et déchirants.

Bashar a récemment écrit : « Pour la première fois, je me sens vaincu ». Il a également exprimé sa gratitude envers l’AFP pour expliquer ce qu’il vit au quotidien et a demandé de l’aide pour sortir de cet « enfer ».

L’AFP est profondément préoccupée par la situation de ses journalistes à Gaza et craint de perdre des vies humaines. La situation est désespérée et l’AFP appelle à l’aide pour sauver ses journalistes.

Daniel GABA DOVI (stagiaire)

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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