Gaza : Il y aurait plus de 186 000 morts, selon The Lancet

Selon une étude publiée dans la revue médicale Lancet, le bilan de la guerre menée par Israël contre Gaza pourrait dépasser 186 000 morts.
Ce chiffre représenterait près de 8 % des 2,3 millions d’habitants de Gaza avant la guerre, selon l’étude.

Selon le ministère de la santé de Gaza, plus de 38 000 Palestiniens ont été tués depuis qu’Israël a lancé son assaut militaire sur la bande de Gaza en octobre. Dans le chaos mortifère qui règne dans cette enclave palestinienne, il est évidemment difficile de sérier toutes les victimes des bombardements israéliens.

Toutefois, l’étude du Lancet avertit que le nombre réel de décès pourrait être beaucoup plus élevé en raison de la destruction massive des établissements de santé, des réseaux de distribution de nourriture et d’autres infrastructures vitales.

L’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a également subi d’importantes réductions de financement, ce qui a aggravé la crise humanitaire.

Selon les données de l’ONU, en février de cette année, plus de 10 000 corps auraient été ensevelis sous les décombres, 35 % des bâtiments de Gaza ayant été détruits.

« Dans les conflits récents, le nombre de morts indirectes est de trois à quinze fois supérieur au nombre de morts directes.

En utilisant une estimation prudente de quatre décès indirects pour chaque décès direct, l’étude indique « qu’il n’est pas invraisemblable d’estimer que jusqu’à 186 000 décès, voire plus, pourraient être imputables ».

Tous les appels au cessez-le-feu sont restés lettres mortes. Israël refuse d’écouter même ses soutiens historiques comme les Etats-Unis qui continuent d’ailleurs à le fournir en armes et munitions.

Source Le Matin d’Algérie avec The Arabnews

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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