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Depuis des décennies, le continent africain peine à émerger et à se trouver une place de choix dans le concert des Nations. Cette situation est en grande partie liée à la trahison de certains de ses descendants, Africains ou déportés dans le Nouveau Monde (Amérique) lors de l’esclavage, qui ont subi un véritable lavage de cerveau. Michael Langley, commandant de l’US AFRICOM, est l’exemple typique de ce second cas, à l’image de ses devanciers Colin Powell et Barack Obama, acteurs majeurs d’un empire du chaos savamment orchestré et entretenu au service de l’impérialisme américain sur la scène internationale.
Il suffit de questionner l’histoire et de prendre pour exemple la guerre du Golfe. Pour préparer les esprits des citoyens américains et du monde entier à accepter une intervention militaire par procuration dans cette région, les États-Unis, avec la complicité de certains pays arabes, ont inventé des histoires dramatiques accusant les soldats irakiens et le régime en place.
Le cas des faux bébés koweïtiens en est une leçon d’histoire. Il montre jusqu’où les Américains peuvent aller pour atteindre leurs objectifs contre un pays hors de leur giron de domination. Ils réussissent toujours grâce à la trahison des traîtres internes ou des pays de la région. Le Koweït a ainsi servi de base d’appui à cette machination impérialiste, en présentant la fille de son propre ambassadeur aux États-Unis sous le pseudonyme de Nayirah pour livrer un témoignage mensonger.
Elle accusa les soldats irakiens, devant les représentants du Comité des droits de l’homme du Congrès américain, d’être entrés armés dans une maternité à Koweït City, d’avoir arraché des bébés des couveuses et de les avoir laissés mourir sur le sol froid. Cette stratégie fourbe, menée par le Koweït, soutenu par le Pentagone et la CIA avec l’apport d’une agence de relations publiques, Hill and Knowlton, d’un coût de 10 millions de dollars, a été le principal déclencheur de la première guerre du Golfe, ou l’opération Tempête du désert, d’août 1990 à février 1991.
Quelques années plus tard, le 5 février 2003, c’est au tour du général Colin Powell de brandir une fausse preuve : une fiole censée contenir de l’anthrax, une maladie infectieuse très grave. Ce stratagème a visé à incriminer le régime de Saddam Hussein afin d’obtenir le soutien du Conseil de sécurité de l’ONU pour la guerre en Irak. La fin de cette guerre est aujourd’hui connue de tous, avec ses dizaines de milliers de morts.
C’est cette même stratégie que Michael Langley, commandant de l’US AFRICOM, tente d’orchestrer contre le Burkina Faso. En accusant le président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, devant le Sénat américain, d’avoir mis la main sur l’or du pays pour garantir sa sécurité en engageant des mercenaires, Langley suit les pas de Colin Powell pour préparer les esprits à une coalition internationale contre Ouagadougou sur la base du mensonge.
Il manœuvre avec la complicité de certains nationaux et pays africains comme la Côte d’Ivoire, dirigée par un collaborateur zélé, Alassane Ouattara, prêt à sacrifier toute une génération qui rêve d’autonomie pour assouvir ses ambitions d’un quatrième mandat, avec le soutien des États-Unis et de la France.
Mais Ouattara et ses soutiens burkinabè, français et américains oublient que les temps ont changé. La jeunesse burkinabè, africaine et la diaspora sont prêtes à défendre ceux qui œuvrent pour les intérêts du continent. La solidarité africaine et de la diaspora, démontrée après la sortie hasardeuse de Langley contre le président du Faso, en est une preuve éclatante : les mentalités ont évolué.
Il faudrait donc que la cinquième colonne (Alassane Ouattara, les traîtres burkinabè et autres sujets) sache que personne n’aime les traîtres – pas même les pays où les puissances auxquelles ils vendent leur patrie pour un appartement, une carte bleue, le RSA français ou un compte en banque bien garni. L’histoire nous enseigne que la France a fusillé ses collabos après la Libération, l’Algérie ses harkis à la fin de la guerre, et la Chine pratique encore aujourd’hui la peine de mort contre les traîtres.
Source : Faso Voxpress