Histoire : 16 novembre 1940- 16 novembre 2021, il y’a 81 ans que De Gaulle créait l’ordre de la Libération

De passage à Brazzaville, capitale de l’Afrique Équatoriale Française, le chef de la France Libre fonde l’Ordre de la Libération.
Cinq mois après l’invasion de la France par l’armée allemande, le général de Gaulle a voulu avec cet ordre honorifique « récompenser les personnes ou les collectivités militaires ou civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de libération de la France et de l’empire ».


1 059 croix ont été ainsi décernées jusqu’à la cessation d’attribution en janvier 1946. Dix-huit l’ont été à des unités militaires et cinq à des communes françaises : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l’Ile de Sein. 271 personnes ont par ailleurs reçu la croix à titre posthume. À titre exceptionnel, Winston Churchill et feu le roi George VI l’ont reçue en 1958 et 1960.
Le 16 novembre 2012, les Compagnons de la Libération, réduits à une vingtaine, ont transmis aux cinq communes « compagnons » le soin d’entretenir leur souvenir ainsi que le musée installé aux Invalides.


Deuxième après la Légion d’Honneur dans l’ordre protocolaire, l’Ordre de la Libération n’a eu qu’un seul Grand-Maître, le général de Gaulle. Il se flatte de ne compter dans ses rangs que d’authentiques résistants (à l’exception peut-être du trop flamboyant André Malraux) parmi lesquels des hommes de grand mérite comme François Jacob, Prix Nobel de médecine 1965 et avant-dernier chancelier de l’Ordre. Le dernier chancelier de l’Ordre, le colonel Fred Moore, ancien de la 2e DB, n’a pas été remplacé à sa mort en 2017.


Hubert Germain, ultime survivant des Compagnons de la Libération, mort le 12 octobre 2021 à 101 ans, a été inhumé le 11 novembre 2021 dans le caveau n°9 de la nécropole du Mont-Valérien.

Des unités se constituent dans l’armée de terre après l’appel du 18 juin 1940. Ce sont pour la plupart de simples bataillons voire même de simples compagnies qui, peu à peu, à la faveur des ralliements de territoires et de l’afflux de nouveaux volontaires, se transforment en régiments. Ceux-ci combattent principalement au sein des deux grandes unités françaises libres « historiques » que sont la 1ère division française libre (1ère DFL) et la 2e division blindée (2e DB).

Pour leur participation active et ininterrompue aux opérations de 1940 à 1945, neuf de ces unités sont distinguées par l’attribution de la croix de la Libération, six sont des formations coloniales.

Le bataillon de marche n° 2 (BM 2)

Le Bataillon d’infanterie de marine et du Pacifique (BIMP)

Le Régiment de marche du Tchad (RMT)

Le 2e Régiment d’infanterie coloniale (2 RIC)

Le 1er Régiment d’artillerie coloniale (1er RAC)

Le 1er Groupe du 3e Régiment d’artillerie coloniale (1/3 RAC)

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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