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Très attendu, l’appel d’offres pour la construction de six nouveaux sous-marins a été lancé par New Delhi. Partenaire historique de la marine indienne, Naval Group a déclaré ne pas pouvoir y répondre pour une raison purement technique. Et ses concurrents hésitent, tant les exigences indiennes sont grandes.
Après s’être fâchée avec l’Australie qui, au moment de boucler le « contrat du siècle », lui a finalement préféré des sous-marins américains, la France s’apprêterait-elle à se brouiller avec l’Inde, son autre grand allié dans la zone Asie-Pacifique ? Pas si l’on en juge par les propos tenus par Emmanuel Macron et Narendra Modi à l’occasion de la visite en France du Premier ministre indien.
Le 4 mai, le chef de l’Etat français et son hôte confirmaient en effet une relation sans nuage entre les deux pays dans la défense, et particulièrement dans le domaine maritime. « La coopération maritime entre la France et l’Inde a atteint un niveau de confiance inédit », ont-ils déclaré, en soulignant même dans un communiqué final que « les six sous-marins de classe Scorpène construits au chantier naval de, à Bombay, illustrent l’étendue du transfert de technologies de la France à l’Inde. »