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Ah, Joffrey Baratheon… ou plutôt Joffrey Lannister, le roi le plus insupportable que Westeros ait connu. Un mélange explosif d’arrogance, de cruauté et d’incompétence, servi dans un corps d’adolescent capricieux avec une couronne trop grande pour lui.
Propulsé sur le trône non pas par son mérite (quelle idée !) mais par les manigances de maman Cersei, Joffrey passe son règne à jouer au tyran de cour d’école : il exécute Ned Stark pour le fun, torture Sansa pour tuer l’ennui et se cache derrière les vrais guerriers dès qu’un vrai combat pointe à l’horizon. Un véritable modèle de courage.
Mais voilà, même les pires cauchemars ont une fin. Le fameux Purple Wedding nous offre l’un des plus beaux moments de la série : Joffrey, suffoquant, bavant, et se débattant comme un enfant à qui on a volé son jouet préféré… sauf que cette fois, c’est sa vie qui lui échappe. Un final digne d’un monstre de son acabit, signé Olenna Tyrell et son poison bien placé.
En résumé, Joffrey était l’exemple parfait de ce qui arrive quand on donne trop de pouvoir à un gosse pourri gâté. Et sa mort ? Un chef-d’œuvre d’ironie : un roi qui aimait voir souffrir les autres, finissant en spectacle de foire, sous les yeux impuissants de sa chère maman.
Alors, qui se souvient de sa tête violette et de ses convulsions tragiquement ridicules ? Un moment culte où le bourreau est devenu la victime, et où Westeros a enfin pu respirer.