Le FMI débloque 212,3 millions de dollars en faveur de la RDC


En dépit de la persistance du virus, l’économie congolaise devrait croître de 5,4% cette année et de 6,2% en 2022.

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, jeudi, le décaissement d’un prêt de 212,3 millions de dollars en faveur de la République démocratique du Congo (RDC) pour renforcer les réserves de change du pays.

Le FMI s’est dit « satisfait » de la première revue du programme avec la RDC qui avait conclu avec l’institution, en juillet dernier, un programme de facilité de crédit prolongé de 1,52 milliard de dollars sur trois ans. Ces fonds étaient accordés à la RDC pour aider le pays à répondre aux effets néfastes liés à la pandémie de coronavirus.

En dépit de la persistance du virus, l’économie congolaise devrait croître de 5,4% cette année et de 6,2% en 2022, soutenue par une production minière plus élevée que prévu et un rebond dans d’autres secteurs, a déclaré l’institution prêteuse, dans un communiqué.

Les 212,3 millions de dollars devraient permettre à la RDC de soutenir des réformes structurelles ambitieuses visant à promouvoir une croissance économique durable en intensifiant la mobilisation des recettes intérieures, améliorant la gouvernance et renforçant la politique monétaire.

En mission début décembre à Kinshasa, la directrice générale du fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, avait déclaré que la RDC est une « lumière qui brille sur le continent africain ».

La RDC est le premier producteur africain de cuivre et le premier au monde de cobalt, utilisé dans la fabrication de batteries de voitures électriques.

Felix Tshisekedi, au pouvoir depuis 2019, a tenté d’inverser la tendance de l’inflation galopante et à l’épuisement des réserves de change sous son prédécesseur Joseph Kabila.

Les réformes proposées par le FMI comprennent une plus grande indépendance de la banque centrale et une mobilisation et encadrement plus efficace des recettes.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *