Le général Langley serait-il un agent de l’ombre des sociétés minières occidentales ?

L’indignation poursuit son chemin sur les réseaux sociaux après la sortie hasardeuse du général Michael Langley, commandant de l’US AFRICOM, accusant les autorités du Burkina Faso d’avoir fait main basse sur l’or afin de garantir leur propre sécurité.

Cette fixation du général Michael Langley sur l’or soulève de nombreuses questions sur ce qui se trame réellement contre Ouagadougou depuis le Sénat américain.

Au Burkina Faso, les réformes adoptées dans le secteur minier en 2024 sous l’autorité du Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, ont été conçues pour maximiser les profits de l’État au détriment des barons du secteur, majoritairement occidentaux.

En effet, le nouveau code minier de 2024 exige que les sociétés minières ouvrent leur capital aux Burkinabè, contribuent à la constitution de la réserve nationale d’or, augmentent la part de l’État de 10 % à 15 %, reconnaissent le droit de préemption de l’État en matière de commercialisation de l’or et des autres substances minérales, transforment ou valorisent au moins 50 % de leur production sur le territoire national, et réduisent la durée des permis d’exploitation industrielle de 20 à 10 ans renouvelables.

Ces innovations voulues par le Président du Faso réduisent significativement les marges bénéficiaires des magnats du secteur aurifère. Au regard du manque à gagner pour ces sociétés minières, il ne serait pas surprenant que les compagnies occidentales, pour éviter un affrontement frontal avec le pouvoir de Ouagadougou, recourent à d’autres stratagèmes afin d’espérer une relecture du code minier.

Les Américains sont connus pour ne jamais intervenir dans les affaires internes d’un pays sans rechercher un intérêt en retour, même si cela va à l’encontre du droit international. La plus grande mine d’or en exploitation au Burkina Faso est détenue par une société occidentale qui possède 90 % des parts, par contre son capital est majoritairement contrôlé par des acteurs basés aux États-Unis.

Tout laisse à penser que la sortie du général Michael Langley, marquée par son insistance sur l’or, pourrait ne pas être un simple hasard, mais plutôt un objectif dissimulé aux dépens des intérêts du Burkina Faso.

Le peuple burkinabè doit se mobiliser pour soutenir le Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, afin que l’Américain noir ne triomphe pas de ses machinations impérialistes.

Source : Faso Voxpress