»le rouleau compresseur russe risque de finir par passer » dixit le chef d’état-major des armées français

C’est la deuxième fois qu’il s’exprime depuis le début de la guerre ouverte entre la Russie et l’Ukraine, le 24 février. Le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Thierry Burkhard, a reçu Le Monde, vendredi 4 mars, dans son bureau de Balard, le Pentagone français, situé dans le 15e arrondissement de Paris. Une heure entre deux réunions d’un emploi du temps désormais rythmé d’un côté par le pilotage délicat du retrait du Mali, et de l’autre par les combats ukrainiens et les nouveaux engagements de la France dans ce conflit d’une violence inédite aux frontières de l’OTAN.

Le conflit ukrainien « faisait partie des options dès l’été 2021, lorsque j’ai pris mes fonctions », raconte le général Burkhard.

« Des renseignements disaient que les Russes attendraient des conditions météorologiques favorables, c’est-à-dire qu’il fasse froid », avant d’attaquer l’Ukraine.

« Le déclenchement de l’attaque n’a donc pas été une surprise », dit-il. « Le soir précédent, des informations précises ont été partagées par les alliés », selon lui. Dès que les premiers bombardements ont eu lieu dans la nuit du 23 au 24 février,

« nous avons activé les mesures prévues, résume-t-il. Chaque poste qui devait être renforcé au sein des armées a été renforcé ».

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *