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Les chercheurs américains du MIT ont créé des cellules solaires minces en papier si légères et flexibles qu’elles peuvent être coincées sur presque n’importe quelle surface – des fenêtres du gratte-ciel aux toits de véhicules électriques – les transformant en générateurs d’alimentation instantanés. Pesant moins qu’un cheveux humains par centimètre carré, ces cellules sont 18 fois plus légères que les panneaux traditionnels mais produisent la même quantité d’électricité.
La percée provient du remplacement des couches lourdes en verre et en silicium avec des polymères ultra-minces et des encres semi-conductrices imprimables. À l’aide d’un processus de fabrication de rouleau à roll, les cellules sont produites comme des journaux, réduisant considérablement les coûts de production et les temps d’installation.
Contrairement aux panneaux conventionnels, ces cellules peuvent être appliquées avec des adhésifs sur des surfaces courbes, des textiles ou même des tentes pour une puissance hors réseau. Dans les zones de catastrophe, ils pourraient être déployés sur des abris temporaires pour fournir une électricité d’urgence en quelques minutes.
Le matériau est également remarquablement durable malgré sa minceur. Les revêtements protecteurs protègent les couches actives de l’humidité et de la dégradation des UV, leur donnant une durée de vie projetée de plus de 20 ans. Les chercheurs expérimentent désormais des variantes transparentes qui pourraient servir de construction de fenêtres.
L’impact potentiel est énorme: les gratte-ciel pourraient générer leur propre puissance, les véhicules électriques pourraient se recharger en conduisant et les communautés rurales pourraient complètement sauter les infrastructures de réseau traditionnelles.
Cela pourrait être un bond décisif vers un avenir décentralisé et renouvelable où l’énergie est littéralement intégrée dans le tissu de la vie quotidienne.