Les forces du Burkina Faso et du Niger neutralisent une centaine de présumés terroristes, lors d’une opération conjointe

Les forces armées du Burkina Faso et du Niger ont neutralisé une centaine de présumés terroristes lors d’une opération conjointe dénommée « TAANLI 2 », ont annoncé les responsables sécuritaires des deux pays, jeudi.

Les armées des deux pays s’exprimaient dans un communiqué conjoint publié à l’issue d’une cérémonie coprésidée, jeudi, à Ouagadougou au Burkina, par le ministre burkinabè de la Défense et des anciens combattants Aimé Barthélémy Simporé et son homologue nigérien Alkassoum Indattou.

« L’opération a été planifiée à Kaya au Burkina Faso par les officiers d’état-major des deux pays et conduite sur le terrain par des unités tactiques burkinabè et nigériennes qui ont manœuvré sous la coordination d’un poste de commandement opérationnel conjoint basé à Tillaberi au Niger », a indiqué le communiqué.

« L’opération s’est déroulée du 25 novembre 2021au 09 décembre 2021 », a ajouté la même source, précisant que lors de cette opération plusieurs actions ont été menées, dont des « reconnaissances offensives » et des « frappes coordonnées ».

Le bilan provisoire de l’opération fait état de deux bases terroristes démantelées, d’une centaine de terroristes neutralisés et de plusieurs matériels de guerre récupérés, dont des caisses de munitions, des engins explosifs improvisés et des fûts de carburant.

Les forces armées burkinabè et nigériennes ont, de leur côté, enregistré quatre (04) morts, tous des soldats burkinabés et treize (13) blessés burkinabés et nigériens, suite à l’explosion d’un engin explosif improvisé.

Partageant une frontière de plusieurs centaines de kilomètres, le Burkina Faso et le Niger font face ces dernières années à des attaques terroristes attribuées aux groupes opérant dans le nord du Mali.

En plus des opérations militaires menées par leurs armées, les deux pays font aussi partie de la Force conjointe du G5 regroupant aussi le Mali, la Mauritanie et le Tchad.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *