Les milliardaires américains de la tech dominent le club mondial des 100 milliards de dollars. Si le patron de Tesla, Elon Musk, qui est actuellement la personne la plus riche du monde, est sans doute un cas hybride (automobile, high tech), Bernard Arnault, à la tête de l’empire du luxe LVMH, représente l’exception la plus notable de cette liste. Avec une fortune estimée à plus de 150 milliards de dollars, le milliardaire français s’impose au troisième rang mondial. D’après les données de Bloomberg, seuls deux autres magnats qui n’ont pas fait fortune dans les technologies atteignent le seuil des 100 milliards : l’Indien Mukesh Ambani (pétrochimie) et Warren Buffett, président du groupe d’investissement Berkshire Hathaway, respectivement au 10ème et 11ème rang.
Si les prochaines additions à ce club ne sont pas encore pour tout de suite, elles promettent d’être plus diversifiées. Françoise Bettencourt-Meyers, héritière de L’Oréal, pourrait être la première femme à en faire partie. Toutefois, sa fortune, qui s’élève actuellement à 82 milliards de dollars, croît un peu plus lentement que celle d’Amancio Ortega (groupe Inditex) et que celle de Gautam Adani, fondateur du conglomérat indien Adani, et ces derniers pourraient bien atteindre le cap des 100 milliards de dollars avant elle.
Cette liste est principalement influencée par les valorisations boursières des entreprises des milliardaires, qui représentent une grande partie de leur fortune (notamment sous forme d’actions). Un autre classement qui évalue les grandes fortunes mondiales, la liste de Forbes, se montre plus prudent dans ses estimations et n’admet que quatre personnes dans le club des 100 milliards de dollars : Elon Musk, Jeff Bezos, Bernard Arnault et Bill Gates.