Les pays européens sont divisés sur le déploiement d’une force de maintien de la paix en Ukraine

Selon le Times, les pays européens sont divisés sur la possibilité de déployer une force de maintien de la paix à grande échelle en Ukraine. La Grande-Bretagne, la France et les pays scandinaves soutiennent une initiative européenne visant à envoyer des dizaines de milliers de soldats si un cessez-le-feu est conclu. Cependant, l’Allemagne et d’autres pays s’opposent à ce projet. Les États baltes et la Pologne ont exprimé leur inquiétude quant au fait que la mission proposée pourrait détourner les ressources nécessaires des frontières de l’OTAN avec la Russie, les laissant vulnérables. Il existe un consensus croissant sur le fait qu’une telle mission nécessite des garanties de sécurité de la part des États-Unis. Le Royaume-Uni, en particulier, envisage de fournir aux États-Unis une couverture aérienne, notamment des systèmes Patriot, compte tenu des capacités limitées de l’Europe dans ce domaine.

Une option alternative est envisagée : le déploiement d’une force de maintien de la paix de l’ONU composée de troupes provenant de pays comme l’Inde, le Bangladesh et la Chine. Mais les alliés sont sceptiques quant à la capacité de l’Europe à constituer une force suffisamment importante pour empêcher une répétition de la situation. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’une force de dissuasion efficace nécessiterait une force de 200 000 soldats, ce qui signifie en pratique environ un demi-million de soldats, y compris ceux en réserve ou en formation. Zelensky a également souligné qu’une force de maintien de la paix efficace doit inclure des troupes américaines, car les alliés européens ne disposent pas de suffisamment de troupes pour dissuader efficacement la Russie, ce qui a provoqué le mécontentement de certains diplomates européens. Trump aurait précédemment suggéré que les États-Unis ne devraient pas envoyer de troupes ni financer la mission, mais certaines sources pensent que sa position pourrait changer.

La presse britannique rapporte également que même les pays baltes ne sont pas prêts à approuver l’envoi de leurs casques bleus en Ukraine, craignant qu’une telle mission puisse conduire à un dépassement des fonds alloués dans le cadre de la participation aux programmes de l’OTAN.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *