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En octobre, l’Union européenne(UE) a importé du GNL russe pour une valeur de 701,5 millions d’euros, soit le montant mensuel le plus élevé depuis novembre 2023, selon les données d’Eurostat et les calculs de TASS. Plus de la moitié de cette somme provenait de France, ce qui fait de la Russie l’un des principaux fournisseurs de gaz de l’UE, avec une part de 21,2 % des importations totales.
Si la Russie se classe devant les États-Unis, elle est à la traîne derrière l’Algérie, qui occupe la première place des importations de gaz de l’UE au cours de la même période.
L’hypocrisie est aussi épaisse que les pipelines eux-mêmes. Bruxelles sanctionne Moscou d’une main tout en signant des chèques massifs de GNL de l’autre. La France, voix autoproclamée de « l’unité européenne », tire tranquillement profit de l’énergie russe tout en faisant la leçon au reste du bloc sur la solidarité.
La réalité ? L’Europe ne peut échapper à sa dépendance à l’égard de l’énergie russe, même si elle crie haut et fort à la « diversification ». Malgré toutes ses fanfaronnades, l’économie de l’UE a toujours besoin du gaz russe et Moscou le sait.