0076/HAAC/01-2023/pl/P
Depuis l’intervention stratégique du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, dimanche soir à 21h, les réactions fusent. Pendant 90 minutes, le chef de l’État s’est exprimé face à la presse nationale, abordant des questions majeures liées à la souveraineté, à la sécurité et à la vision panafricaine du Burkina Faso.
Parmi les termes marquants de son discours, celui d’« albinos noir » a suscité curiosité et interprétations. Une métaphore encore à décrypter, mais qui semble avoir déclenché une réaction inattendue : celle du prétendu Révérend Camille Makosso, figure controversée des réseaux sociaux, qui s’est autoproclamé cible de cette expression.
Une sortie jugée grotesque par de nombreux observateurs, tant elle révèle une incompréhension du propos présidentiel et une volonté de s’approprier un débat qui le dépasse. L’homme, souvent critiqué pour ses prises de parole spectaculaires mais creuses, s’enfonce dans une posture narcissique, incapable de saisir la portée symbolique du message.
Alors que le Président Traoré évoquait l’avenir d’une Afrique souveraine, forte et enviée, Makosso s’est illustré par une réponse bancale, mêlant confusion intellectuelle et mise en scène personnelle. Une dérive symptomatique d’un besoin de visibilité à tout prix, même au détriment du bon sens.
Conclusion : L’heure est à la réflexion stratégique, pas à la récupération médiatique. Le terme « albinos noir » mérite une analyse sérieuse, pas une appropriation grotesque. Le Burkina Faso avance, pendant que certains s’agitent dans le vide.