Mali : Vers la sortie Franc CFA et la création d’une monnaie locale ?

La crise malienne prend autre tournure. Après la sanction de la CEDEAO contre le Mali, la situation économique se dégrade de jour au jour. Pour régulariser ce côté, les autorités maliennes auraient decidé de quitter le franc CFA et battre une autre monnaie locale.

Battre une monnaie, c’est l’action de créer physiquement de la monnaie. Elle remplit trois fonctions essentielles qui sont aussi différentes. C’est un moyen d’échange, à savoir un moyen de paiement ayant une valeur, fiable aux yeux de tous. La monnaie est également une unité de compte permettant d’établir le prix des biens et des services. Et elle constitue aussi une réserve de valeur.

La création d’une monnaie nationale est une décision politique qui doit répondre à des impératifs techniques de fixation du taux de change (quantité de monnaie nationale pour une unité de monnaie étrangère) pour faciliter les échanges avec les principaux partenaires commerciaux, tout en assurant la stabilité des prix donc du pouvoir d’achat des citoyens.

La création d’une monnaie nationale implique la création d’un institut d’émission qui servira de banque centrale nationale. Il s’agira au préalable d’activer la clause de retrait des membres de l’Umoa. La banque centrale nationale agira comme une banque pour les banques commerciales, en contrôlant les flux de monnaie et de crédits dans l’économie de manière à assurer son premier objectif, en l’occurrence, la stabilité des prix.

Les banques commerciales pourront alors solliciter des prêts auprès de la Banque centrale (des réserves de banque centrale), qui leur servira en grande partie à couvrir des besoins de liquidités à très court terme.

Le principal instrument dont dispose la Banque centrale pour réguler le crédit dans l’économie et pour contrôler la quantité de monnaie en circulation et, par conséquent, la demande de réserves de banque centrale émanant des banques commerciales, consiste à fixer les taux d’intérêt.

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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