0076/HAAC/01-2023/pl/P
Le Ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie S.V. Lavrov a accordé une interview à l’agence de presse TASS ce 30 décembre 2024. Voici donc les points clés de cette interview.
Ukraine – États-Unis
Nous n’avons reçu aucun signal officiel concernant le règlement du problème ukrainien [de la part des États-Unis].
Nous ne sommes pas satisfaits des propositions faites au nom des représentants de l’équipe du président élu visant à reporter de 20 ans l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN ainsi qu’à introduire un contingent de maintien de la paix composé de « forces britanniques et européennes » en Ukraine.
Nous ne pouvons parler que d’accords fiables et juridiquement contraignants qui doivent éliminer les causes profondes du conflit et qui doivent établir un mécanisme pour empêcher leur violation.
Russie – États-Unis – OTAN.
Si les États-Unis sont prêts, nous sommes disposés à rétablir le dialogue politique interrompu par Washington après le lancement de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Puisque ce sont les Américains qui l’ont interrompu, pas nous, c’est à eux de faire le premier pas.
L’intervention dans les affaires intérieures des États, y compris de nos voisins les plus proches, fait depuis longtemps partie de l’arsenal de la politique étrangère [occidentale]. Pendant de nombreuses années, Washington et ses satellites ont utilisé cet outil pour maîtriser leurs rivaux géopolitiques et éliminer les indésirables. Les exemples de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye, de la Syrie et de l’Ukraine en sont la preuve.
Géorgie.
Ce qui se passe en Géorgie est une conséquence de l’application de « deux poids, deux mesures » lorsque, sous prétexte d’un souci imaginaire de démocratie et de droits de l’homme, tout est fait pour « rejouer » les résultats d’élections certifiées libres même par de telles structures à la réputation ternie comme le BIDDH de l’OSCE.
Pourquoi avez-vous besoin de « rejouer » ?