Putschistes maliens et CEDEAO : La parfaite arnaque politique, selon Prof. Apédo-Amah

Le bras de fer actuel entre la junte malienne et la CEDEAO suscite beaucoup de commentaires. Pour le professeur Apédo-Amah Togoata, il s’agit tout simplement d’une arnaque, une manipulation politique qui ne dit pas son nom, et dont les victimes sont le peuple malien et tous les Africains solidaires et anti-impérialistes. Lisez plutôt!

Putschistes Maliens et CEDEAO : La Parfaite Arnaque Politique !

Dans le drame malien qui pue la manipulation à tous les niveaux, les victimes sont le peuple malien et tous les Africains solidaires et anti-impérialistes.

Dans le guêpier malien, le principal manipulateur est la France des réseaux mafieux de Macron, car c’est elle qui soumet la CEDEAO à ses diktats.

Le second manipulateur sont les militaires putschistes maliens qui jouent les Sankara de pacotille auprès des opinions publiques du Mali et d’Afrique de l’ouest. Concernant les sanctions réservées aux putschistes, il y a déjà eu le cas ivoirien avec un embargo qui a étranglé l’économie de ce pays sous le président Gbagbo. C’est dire que les militaires maliens savaient à quoi s’en tenir. Ils jouent les victimes alors qu’ils sont les complices des malheurs de leur pays. Leurs compatriotes n’aspirent qu’à la paix, à la démocratie, au développement et au bien-être.

Le quarteron de putschistes ambitieux est une bande d’incompétents comme leur acolyte, le capitaine Sanogo, un petit soldat, qui s’était autoproclamé général après le renversement du président Toumani Touré, suite à une attaque djihadiste.

Prétextant l’insuffisance d’armes et de munitions, l’armée malienne a pris le pouvoir, mais malheureusement pour le peuple malien, elle a fui de toutes parts devant les islamistes au point que toutes les armées de la CEDEAO, la France, l’Allemagne se sont retrouvées au Mali pour sauver ce pays de l’incompétence de son armée et de ses officiers d’opérette.

Alors, une question se pose, comment des militaires incapables d’exercer correctement le métier des armes, seule chose qu’ils sont censés avoir apprise, puissent se transformer en grands gestionnaires politiques de tout un pays et en professeurs de démocratie ?

Et quel est le projet révolutionnaire qu’ils vendent au peuple malien comme l’ont fait Sankara et Rawlings ?

Ce sont des escrocs politiques, des lâches qui ont usurpé la victoire de la société civile et des partis politiques qui affrontaient le régime scélérat de Ibrahim Boubacar Keita. Sans le combat des forces démocratiques, ils seraient restés cachés dans leurs casernes.

A présent, ils jouent les matamores pendant que les pauvres populations maliennes sont livrées sans défense aux assassins djihadistes. Une armée néocoloniale au service de la France, comme la classe politique, joue l’illusion de l’indépendance ! Cette indépendance, comme le souhaite le peuple malien, doit commencer par l’expulsion de l’armée française du Mali. Et puis combien sont-ils, les djihadistes, pour que l’armée malienne seule ne puisse les combattre ? A-t-on de vraies armées dans cette Afrique néocoloniale ?

Dans cette affaire puante, la CEDEAO est devenue le bouc émissaire parfait des militaires. Tous les Africains savent ce que vaut cette organisation aux ordres des puissances étrangères au continent africain. Pourquoi certains font-ils semblant de découvrir la CEDEAO aujourd’hui ?

Cette CEDEAO qui a toujours pris des sanctions contre les putschistes, est celle-là même qui comprend en son sein des dictatures abominables, des voleurs patentés d’élections, des tortionnaires, des ennemis des droits de l’homme et des marionnettes de la France impérialiste.

Les vrais responsables des malheurs du peuple malien sont ses officiers d’opérette qui jouent odieusement sur le sentiment anti-français des opinions publiques africaines dégoûtées par la politique criminelle de ce pays, soutien des dictateurs africains.

Que ces petits officiers de pacotille remettent le pouvoir à la société civile et aux forces démocratiques qui combattaient la dictature de Keita afin de préparer la transition !

On les connaît, ces putschistes, après cinq ans, ils voudront en faire dix pour soi-disant « obéir en bons soldats au peuple ».

Halte à la manipulation, tout le monde n’est pas dupe !

Ayayi Togoata Apedo-Amah

AGORA 24

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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