La question de révision de la Constitution urge actuellement et les plateformes politiques se manifestent actuellement pour que cela soit une réalité. En plus d’autres organisations proches du pouvoir qui soutiennent mordicus cette démarche, se trouve le ‘’Front Républicain’’ que coordonne Héritier Doneng, en compagnie de ses amis de lutte politique, notamment les leaders des comités de soutien au président Faustin-Archange Touadéra.
A l’occasion d’un point de presse animé ce 28 juin 2022 dans l’une des salles de conférence de presse du stade 20.000 places, Héritier Doneng a lancé un vibrant appel aux populations banguissoises à se mobiliser le 08 juillet 2022 pour soutenir la proposition de révision de la Constitution du 30 mars 2016, et la tenue d’un référendum constitutionnel dans les mois à venir.
Au cours de cet échange avec la presse, on peut noter la présence de plusieurs leaders des comités de soutien aux actions du président Faustin-Archange Touadéra et autres personnalités venues pour assister à cet exercice d’échange avec les professionnels des média. L’Assemblée Nationale doit valider d’ailleurs le projet avant de le soumettre au gouvernement, à la Cour Constitutionnelle pour que les choses sérieuses arrivent. Ce projet de nouvelle Constitution qui divise, s’il venait à être adopté, pourrait apporter des réformes dans la loi mère du pays selon Héritier Doneng. C’est dire si les Centrafricains ont des raisons de s’aligner derrière cette démarche car ce nouveau projet de Constitution dont tout le monde parle, mais que personne n’a encore vu ni lu, pourrait renforcer l’actuelle Constitution du pays dont certains articles ne cadrent plus aux réalités de l’heure.
Dans son propos de circonstance, Héritier Doneng a fait le rappel du contexte de cette idée de révision de la Constitution dont il estime que certains articles ne tiennent plus au contexte actuel du pays voire les institutions de la République. Pour ce dernier, l’actuelle Constitution a été adoptée par le Conseil National de Transition de l’époque puis promulguée dans un contexte où les centrafricains n’ont pas cerné le contenu. Autrement dit, certaines préoccupations du peuple ne sont pas prises en compte dans cette Constitution qui doit être revue afin que le pays se dote d’une loi mère qui ait l’implication de tout le monde.
Pour cette nouvelle proposition de la Constitution, on peut noter que le compteur sera remis à zéro et tout le monde doit y participer à la présidentielle. Sauf, les détenteurs de plusieurs nationalités et autres exigences insérées dans ce nouvel projet de la Constitution. Ce serait, en effet, un instrument politique nationale, pour brimer ceux qui veulent sacrifier la vie du peuple mais surtout de faire barrage à ceux qui ne veulent pas de la stabilité et le développement de la RCA. On se demande alors jusqu’où iront ceux qui ne veulent pas de cette modification de la Constitution ? Actuellement, le peuple a désormais son destin en mains, et saura réagir sans doute au moment opportun si ces agitations des opposants sur la question de révision de certains articles de la Constitution prendra une autre allure.
La réaction de l’opposition porte à croire que ce projet de nouvelle Constitution est taillé sur mesure pour Touadéra, alors que ce n’est pas l’idée selon le leader du Front Républicain. Dans une certaine mesure, on pourrait comprendre certains centrafricains dans leur soif d’asseoir des institutions républicaines. Mais le mieux serait pour les leaders d’opinion qu’ils se hissent au-dessus de la mêlée et qu’il travaille à rassembler l’ensemble des Centrafricains, s’ils veulent que la gouvernance continue son bon chemin. Déjà, des voix s’élèvent pour dénoncer l’agitation unilatérale de soumettre ce projet à référendum et c’est le vœu du ‘’Front Républicain’’.
Le vendredi 01 juillet 2022, tous les Banguissois sont appelés à sortir massivement à travers une grande rencontre au Rond-point des Martyrs afin de parler d’une seule voix, celle de soutenir la proposition de révision de la Constitution du 30 mars 2016 et l’organisation d’un référendum constitutionnel.
Les points de repère pour cette rencontre sont : Rond-point Marabena, Rond-point Pétévo, Place des Nations-Unies (croisement tènè), et croisement Ngaragba dans le 7e arrondissement.