RCA : Réaction à l’article de Letsunami.net sur Thierry Kamach

L’article publié par Letsunami.net, intitulé « Centrafrique : Dossier Carbone Thierry Kamach au cœur d’un scandale financier et du projet d’un puissant premier ministrable », a suscité une vive controverse. Face aux accusations portées, Thierry Kamach, ministre de l’Environnement et du Développement durable, tient à apporter un droit de réponse clair, structuré et fondé sur les faits.

Le texte de Letsunami.net accuse M. Kamach d’avoir conclu des accords fonciers avec la société Blue Carbon, insinuant une atteinte à la souveraineté nationale. Or, aucune preuve concrète n’est avancée pour étayer ces affirmations. Le ministre dément formellement : « Aucun accord, ni protocole, ni contrat n’existe entre la République Centrafricaine et cette société. » Ce manque de rigueur journalistique soulève une question essentielle : où est la responsabilité de l’investigation ?

Thierry Kamach rappelle que les projets environnementaux menés par son ministère sont encadrés par des partenaires internationaux reconnus et soumis à des audits internes et externes. Les opérations financières sont validées par le Trésor public, garantissant leur conformité. Les accusations de « circuits d’argent opaques » relèvent donc, selon lui, d’une tentative de manipulation visant à nuire à son image et à celle de l’État.

L’article évoque également des ambitions politiques supposées, insinuant un financement occulte de campagnes électorales. Le ministre dénonce une stratégie de déstabilisation fondée sur des insinuations diffamatoires. Il rappelle que la Constitution centrafricaine exige la nationalité centrafricaine pour toute fonction élective, et que les attaques sur son origine sont non seulement infondées, mais dangereuses pour la cohésion nationale.

Ce droit de réponse est aussi un appel à la presse : celui de respecter les principes fondamentaux du journalisme. Propager des accusations sans preuves nuit à la crédibilité des médias et à la confiance du public. Le rôle de la presse est de servir la vérité, pas de l’instrumentaliser.

Thierry Kamach annonce qu’il est prêt à engager des poursuites judiciaires contre toute personne ou entité diffusant des informations mensongères à son sujet. Il réaffirme son engagement envers la transparence, la bonne gouvernance et la protection des ressources naturelles : « La République centrafricaine avance, et notre engagement pour le climat et le développement durable est irréversible. »

Dans un contexte politique sensible, il est essentiel que le débat public repose sur des faits vérifiés et sur le respect des principes démocratiques. La vigilance citoyenne et le professionnalisme journalistique sont les piliers d’une société juste, transparente et résiliente.

Komla AKPANRI
Komla AKPANRI

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