RDC: aux origines de la ville de Kinshasa

Cette historique doit être connu de tous les africains surtout tous les congolais, des générations en générations. Aux origines de la

Cette historique doit être connu de tous les africains surtout tous les congolais, des générations en générations. Aux origines de la ville de Kinshasa.

Le deuxième voyage de Stanley au Congo

1. Lors de son deuxième voyage au Congo, Henry Morton Stanley, désormais au service du roi des belges Léopold II, revient avec deux missions principales, pour le compte de l’Association Internationale pour le Congo (AIC): signer des traités avec les chefs locaux et créer des postes en y faisant flotter le drapeau bleu avec une étoile d’or au centre; emblème de l’AIC.

Stanley et Ngaliema

C’est ainsi que Henry Stanley signe un traité, après avoir obtenu l’accord du roi Makoko, chef des Bateke, avec le grand chef des Bateke de la rive gauche du fleuve Congo, la tribu autochtone de Kinshasa, Ngaliema (cousin du roi Makoko et dont l’arrière-petit-fils Adrien Mombele deviendra un grand ami de Papa Wemba et sera connu sous son surnom de Niarcos). Après ce traité, Stanley va obtenir l’accord des deux chefs locaux qui lui permet de créer deux postes de l’AIC au bord du fleuve Congo.

Stanley signe avec le chef teke Ntambo et le chef humbu Ntsasa

2. Le premier accord est signé avec le chef teke Ntambo. Chez les teke-humbu, le nom du village ou de la localité d’un chef est formé par le préfixe  » Ki  » accolé au nom du concerné. Ki-senso, Ki-ngasani. . . Ainsi,  » chez Ntambo  » devient en kiteke  » Kintambo « . Stanley crée, en décembre 1881, le poste de Kintambo en l’appelant Léopold II et qui deviendra plus tard Léopoldville.
Le deuxième accord est signé par Stanley avec le chef humbu Ntsasa, dont le village était situé vers le beach Ngobila. Les autochtones appelaient ce village  » chez Ntsasa  » qui donne en kihumbu  » Kintsasa « ; que les belges vont franciser en  » Kinshasa « . Ces deux postes vont s’agrandir jusqu’à fusionner en donnant naissance à la ville de Léopoldville.

Transférer la capitale de Boma à Léopoldville

3. En 1912, le commissaire de district du Moyen-Congo, Georges Moulaert (qui donnera son nom à un quartier de la commune de Bandal), va plaider auprès de sa hiérarchie pour que la capitale du Congo-belge soit transférée de Boma à Leopoldville pour plusieurs raisons. Premièrement, Boma était trop excentrée comme capitale par rapport au reste du pays. Deuxièmement, pour des raisons stratégiques, on ne pouvait pas laisser la capitale de la colonie isolée sur la rive droite du fleuve Congo, à la merci de l’armée française. Troisièmement, Leopoldville était un carrefour important et la communication, par le fleuve, avec le reste du pays est plus aisée. Quatrièmement, enfin, les français avaient installé le centre de leurs opérations juste en face de Leopoldville, dans la cité de M’foua, qui deviendra Brazzaville par la suite.

Léopoldville (Kinshasa) devient la capitale du Congo-Belge

4. La décision de transfert de la capitale du Congo-belge de Boma à Leopoldville est contenue dans l’arrêté royale du 1er juillet 1923. Mais le déménagement et l’exercice effectif des ses prérogatives de capitale par Leopoldville se feront au mois d’octobre 1929. Après que Boma eût servi de capitale du Congo pendant 43 ans.
Et Après l’indépendance, Leopoldville sera rebaptisée Kinshasa en 1966.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *