La ville de Goma à l’est de la RD Congo a été le scène d’une fusillade, le 30 août dernier, faisant 2 (civils) tués et 6 autres grièvement blessés.
La population affiche son inquiétude face à la montée de l’insécurité dans une ville comme Goma ,où loge encore tous les plus grands services de sécurités du pays, écrit « Africa News ».
« On ne sait pas si l’État de siège existe vraiment, car on ne voit pas les résultats, les gens continuent à être tués ,même le banditisme s’est multiplié, si tu marches avec un sac à main les malfrats te le volent, en tout cas nous souffrons qu’on nous viennent en aide », témoigne Masika Safi, désormais veuve d’une des victimes.
« Ce sont des brigands qui sont entrés dans une boutique, quatre qui roulaient à bord de deux motos, ils ont tiré. C’est de la criminalité normale, mais l’unité de la police était là et nous avons été renseigné, des investigations sont menées », a dit le vice gouverneur, le général Romy Ikuka a précisé.
Goma, l’une des villes les plus prospères de la RDC, est frontalière avec deux territoires où sévissent des groupes armés, en l’occurrence Masisi et Nyiragongo. Malgré l’État de siège décrété par le président Félix Tshisekedi pour tenter de mettre fin aux violences dans cette partie est du pays, la population elle ne voit toujours aucun changement.
Cette fusillade non encore revendiquée est la première depuis l’État de siège, les autorités tentent de rassurer et annoncent des enquêtes.