RDC/ Laïc Floribert BWANA, assassiné pour sa foi, bientôt béatifié

Le Pape François a autorisé lundi 25 novembre, la béatification d’un jeune congolais, le serviteur de Dieu Floribert Bwana Chui Bin Kositi, fidèle laïc. Né le 13 juin 1981 à Goma, il a été tué dans la même ville, en haine de la foi, le 8 juin 2007.

Le martyre de Floribert Bwana Chui Bin Kositi, laïc originaire de la République démocratique du Congoa été reconnu. Le Saint-Père a autorisé ce lundi 25 novembre sa béatification. Né le 13 juin 1981 à Goma dans l’Est de la RDC, il a été assassiné dans la même ville en 2007, en haine de la foi.
Floribert Bwana est issu d’un milieu aisé et a étudié le droit et l’économie.


Ce jeune chrétien catholique âgé de 25 ans, a été enlevé puis tué dans la nuit du 7 au 8 juillet 2007, pour n’avoir pas cédé à la corruption. Ce jeune congolais débuta sa vie professionnelle à Kinshasa comme commissaire aux réclamations au sein de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), organisme de l’autorité nationale de contrôle des douanes et des marchandises où il était chargé d’évaluer la conformité des produits passant la frontière Est de la République démocratique du Congo.

Il fut ensuite transféré au poste de Goma comme chef de bureau de l’OCC. Durant ses années d’études, Bwana Chui a rejoint la Communauté de Sant’Egidio. Il a aidé comme bénévole et s’occupait des enfants de la rue.

Le calvaire sur le grand chemin de croix lié à la corruption

Dans l’exécution de sa mission, Floribert Bwana est confronté au problème moral d’autoriser l’entrée au Congo Kinshasa de denrées alimentaires venant du Rwanda voisin, et qui n’avaient pas obtenu les autorisations nécessaires pour leur commercialisation et leur consommation. Selon des témoignages, «Bwana Chui a préféré mourir en refusant de faire passer de la nourriture qui aurait pu empoisonner un grand nombre de personnes».

Source : Vatican news

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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