Russie : Interview de Kassoum Coulibaly exclusive dans le cadre du forum international Armée 2024

Le ministre de la Défense du Burkina Faso Kassoum Coulibaly en visite en Russie dans le cadre du forum international Armée 2024. Au cours du séjour, le burkinabè a donné une interview sur les forces conjointes de l’AES « On a déjà mis en place la force conjointe, et dès qu’il y a une attaque chez l’un ou chez l’autre, on peut intervenir »

Kassoum Coulibaly, le ministre de la Défense du Burkina Faso, lors de sa visite récente en Russie, a réitéré l’importance de la coopération sans frontières entre les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour la sécurité régionale. Dans une interview exclusive accordée à Sputnik Afrique, il a mis en lumière l’efficacité de la force conjointe de l’AES, particulièrement lors de récentes opérations militaires à Tinzaouatène.

« Défendre la sécurité, c’est faire en sorte que l’Alliance des États du Sahel travaille sans frontières », a déclaré le général de Brigade et d’ajouter qu’ « un soldat burkinabè peut se retrouver au Mali ou au Niger, ou une unité peut se retrouver au Mali ou au Niger, sans vraiment de formalités. On communique, on coopère avec des officiers de liaison qui sont là et ça marche ».


Cette déclaration intervient après que les forces burkinabè ont apporté un soutien de tailles aux forces maliennes lors d’une opération contre des groupes terroristes djihadistes à Tinzaouatène, fin juillet 2024. L’intervention a permis de mettre en déroute les éléments hostiles, démontrant ainsi l’efficacité de la force conjointe de l’AES.
Le ministre Coulibaly a également salué l’apport des instructeurs russes dans l’amélioration des capacités militaires burkinabè. « Les instructeurs russes nous apportent du nouveau sur la manière de mener le combat et sur la doctrine russe. C’est un avantage qui nous a enrichis beaucoup », a-t-il affirmé.


Le général a, par ailleurs, critiqué certains partenariats militaires, notamment avec la France, déplorant le manque de cohérence entre les promesses faites et les actions menées. « Si j’ai affaire à quelqu’un qui vient pour m’apprendre, pour coopérer, mais qui a un moins bon niveau que moi, que voulez-vous que j’apprenne? Au contraire, il est là pour autre chose », a-t-il estimé.


L’intervention réussie à Tinzaouatène constitue une preuve supplémentaire de la détermination de l’AES à lutter contre l’insécurité dans la région et à protéger leurs populations contre les menaces terroristes.

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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