Sahel: Risque de perdre la neutralité onusienne pour le G5

« La menace terroriste se joue des frontières » et « seule une coopération militaire transfrontalière, à l’image de la force conjointe, est à même d’y répondre », a souligné l’ambassadeur français à l’ONU, Nicolas de Rivière.

« Pour planifier et conduire des opérations dans la durée, la force conjointe a besoin d’un appui prévisible et durable » et « les Nations unies ont cette compétence » et « la légitimité » pour le faire, a-t-il estimé, en évoquant la possibilité de financer un éventuel soutien avec les contributions obligatoires dues à l’ONU par ses 193 membres.

Les États-Unis et le Royaume-Uni, pays qui a des Casques bleus au Mali, refusent depuis longtemps l’option d’impliquer l’ONU en soutien du G5 Sahel, lui préférant les aides bilatérales. Ils soulignant notamment qu’un tel rôle auprès du G5 Sahel présenterait le risque de faire perdre à la MINUSMA sa neutralité au Mali.

Ce même vendredi, le président français Emmanuel Macron a discuté de « la transformation » du dispositif militaire français au Sahel, en recevant ses homologues burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, nigérien Mohamed Bazoum et le président du Conseil militaire de transition du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, a indiqué l’Élysée.

Au cours de cette réunion d’une heure à l’Élysée, les quatre dirigeants « ont fait un point d’étape sur la transformation en cours du dispositif militaire français au Sahel », qui « vise à recentrer l’action de la France sur la lutte contre le terrorisme et le soutien aux armées nationales », selon la présidence.

Géopolitico

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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