Said Bouteflika devant le juge ce lundi

Les regards seront braqués ce lundi 9 mai sur l’audience attendue au tribunal de Sidi M’Hamed où devra s’ouvrir le procès de Saïd Bouteflika et

Les regards seront braqués ce lundi 9 mai sur l’audience attendue au tribunal de Sidi M’Hamed où devra s’ouvrir le procès de Saïd Bouteflika et l’homme d’affaires Ali Haddad poursuivis tous les deux dans une affaire liée à la malversation.

L’ex- conseiller et frère du Président de la République décédé Abdelaziz Bouteflika en l’occurrence Saïd Bouteflika devra répondre au président du pôle judiciaire financier et économique de l’ancien palais de la justice d’Abane Ramdane au sujet au financement occulte de la campagne électorale d’avril 2019 avorté devant servir à garantir alors un 5e mandat au président sortant.

Selon des informations concordantes le principal inculpé Said Bouteflika à qui il est reproché de s’ingérer dans la gestion politique et financière du pays lorsque son défunt frère Abdelaziz Bouteflika était à la tête de la Présidence de la République a demandé à l’homme d’affaires Ali Haddad de mettre à sa disposition tout le matériel de Dzair Tv au profit de la chaine « El Istimraria » et ce dans le but de mener la campagne médiatique au profit du président déchu Abdelaziz Bouteflika lors de la présidentielle d’avril 2019.

Ali Haddad a déclaré au juge d’instruction en charge de l’enquête judiciaire avoir prêté le matériel importé à Saïd Bouteflika, à la demande de ce dernier. «Je n’ai aucun lien avec cette chaîne. Les équipements importés étaient destinés pour Dzair TV. J’ai importé pour 220.000 euros de matériel moderne pour le direct.

C’était une année avant la campagne. Le groupe Media Temps voulait créer un studio comme celui de BeIN Sport pour la transmission du championnat et de la coupe. Nous avions l’exclusivité pour huit matches de la Ligue 2 (…). Mais en 2018, il y a eu la crise faute de sponsors et de publicité. On n’avait même pas de quoi payer les salaires», a-t-il déclaré.

Rappelons que Saïd Bouteflika a été condamné à deux ans de prison pour “entrave au bon déroulement de la justice et abus de fonction”, par le tribunal de Dar El Beida l’année dernière.

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Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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