Santé : 5 choses à savoir sur la carotte, légume le plus consommé de France

Elle nous est tellement commune qu’on en oublie qu’elle est particulière. Pourtant, nous devrions nous en douter puisqu’il s’agit du légume le plus consommé en France avant la pomme de terre ! Petit tour d’horizon sur les secrets et les bienfaits que renferme la carotte…

La carotte traverse les siècles sans passer de mode puisqu’elle conserve une place de choix dans nos assiettes, qu’il s’agisse de celles des bébés ou des plus grands. Sous ses airs humbles, c’est un véritable bijou !

  1. La carotte est le légume le plus consommé en France

C’est officiel depuis début 2024 suite à une étude comparative menée par Bona Fidé dans cinq pays de l’Union européenne, à savoir la France, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et les Pays-Bas. L’information a de quoi surprendre puisque c’est surtout la pomme de terre qui était attendue en tête de classement !

  1. La carotte n’était originellement pas orange

Même si elle est connue depuis Mathusalem, la carotte est appréciée depuis le Moyen Âge. Elle a d’ailleurs longtemps été confondue avec son cousin le panais, logique, elle était blanche comme lui et ce, jusqu’au XVIe siècle ! Le fait de pousser sous terre lui ôtait tout pigment coloré, il n’y a qu’à voir les navets, radis, poireaux, céleris-raves, tout aussi pâles. La carotte orange est née d’une transformation génétique au XVIIe siècle dans les Pays-Bas.

Certains racontent que ce croisement entre carottes blanches et rouges était une façon de rendre hommage à la maison d’Orange-Nassau. En tout cas, en passant de blanche à orange, la carotte est devenue plus tendre et savoureuse. Mission doublement réussie !

  1. La carotte est un légume multi-saisonnier

Et pour cause, on trouve des carottes en automne, au printemps et en été, voire en hiver. On parle de carotte primeur lorsqu’elle est semée entre octobre et février et récoltée de mi-avril à juillet, et de carotte de saison et de garde lorsque ses semis sont réalisés entre mars et juillet. Les carottes de garde sont recouvertes de terre ou de paillage, une façon de les protéger du froid et de bien les conserver pour les commercialiser en automne et en hiver.

  1. La carotte peut devenir un produit de beauté

Non, il ne s’agit pas d’en couper des rondelles comme le concombre, mais plutôt d’en exploiter ses graines qui, broyées, donnent de l’huile. Cette dernière est reconnue depuis longtemps pour ses propriétés régénératrices et anti-oxydantes. En cosmétique, l’huile de carotte aide à réparer les peaux abîmées et protège contre le vieillissement prématuré grâce à ses antioxydants. Outre les soins pour la peau, le fait de manger des carottes régulièrement permet de lutter contre le vieillissement cutané.

Ce légume-racine contient également des caroténoïdes qui parent naturellement la peau et la protège des rayons UV du soleil. En prime, l’huile de carotte apporte un effet bonne mine naturel. D’ailleurs, si vous consommez des carottes en excès, il se peut que la carnation de votre épiderme se modifie quelque peu et se colore en une teinte orangée. On appelle cela la caroténodermie, rien de grave, c’est même plutôt joli !

  1. La carotte est une vraie alliée santé

Riche en bêta-carotène que le corps transforme au besoin en vitamine A, la carotte est une précieuse source de cette vitamine, essentielle au bon fonctionnement de la rétine et de la vision, notamment de nuit. Elle participe également au maintien de la peau en accentuant sa cicatrisation, en limitant l’apparition d’acné et de rides.

Consommer des carottes contribue aussi au bon fonctionnement du système immunitaire. Hormis la vitamine A, la carotte est pourvue de vitamines diverses (B1, B2, B3, B6, B9, C, E et K), de caroténoïdes (bêta-carotène, lutéine et zéaxanthine) et de nutriments (potassium, calcium, fer, phosphore). De plus, faciles à digérer, ces légumes sont une source de fibres douces, idéales pour réguler le transit qu’ils soient consommés crus ou cuits selon la problématique intestinale rencontrée.

Futura-Sciences

Komla
Komla

Je me nomme AKPANRI Komla, historien de formation, arbitre fédéral. Le journalisme est une passion pour moi plus précisément le journalisme sportif puisque je suis un sportif. Ayant fait une formation en histoire, j'aborde aussi des questions politiques, sociales et culturelles

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