Lorsque l’été arrive, nous sommes tentés par les bains de soleil. Avoir le teint hâlé est toujours de bon ton dans notre société, même si le bronzage n’est finalement rien d’autre que le signe du déclenchement d’un mécanisme de protection mis en place par notre peau.
Recevoir de la lumière du soleil, c’est bon pour notre moral et pour notre santé. En effet, c’est ainsi que nous produisons de la vitamine D, une vitamine indispensable au métabolisme de notre organisme. Toutefois, notre peau a tendance à considérer toute exposition au soleil comme une agression.
Et ce à juste titre puisque les rayonnements du soleil peuvent brûler notre épiderme, altérer nos cellules et même endommager notre ADN. Le bronzage consiste ainsi en un mécanisme naturel que la peau met en place pour se protéger. Plus précisément, notre peau réagit aux rayons ultraviolets qui nous viennent du soleil.
Mélanine et mécanisme de bronzage
Au cœur du système de défense, il existe deux types de cellules spécialisées :
• les mélanocytes ;
• les kératinocytes.
Le rôle des kératinocytes est de se multiplier. Objectif : empêcher les rayons du soleil de traverser notre peau et d’atteindre les cellules qu’elle protège. Les mélanocytes, de leur côté, produisent de la mélanine, un pigment dont le rôle est d’absorber les rayons du soleil. C’est la mélanine qui donne à notre peau cette fameuse teinte bronzée.
Notez que ces mécanismes sont indépendants de la température. On peut donc aussi bronzer au ski. D’autant plus que la neige a tendance à réfléchir les rayons du soleil et à accentuer leur effet sur notre peau. Même à la montagne, en plein hiver, n’oubliez pas votre crème solaire.
Sachez que nous ne sommes pas tous égaux face au soleil. Certains produisent plus de mélanine que d’autres et s’assurent ainsi une meilleure protection face aux agressions du soleil. Chacun dispose de ce que l’on appelle un « capital solaire », un temps d’exposition maximal autorisé. Une fois ce temps dépassé, la peau devient incapable de se défendre et le mélanome — un grave cancer de la peau — guette.
Futura-Sciences