Juste après le tirage au sort du mondial 2026, El Hadji Ousseynou Diouf a été interrogé sur la situation des cadres de l’équipe nationale qui ont rejoint l’Arabie Saoudite, Dioufy Fire sans langue de bois de répondre que: « on a des jeunes qui tapent aussi à la porte de l’équipe nationale du Sénégal. Dans notre équipe nationale, personne n’est indispensable. »
Certains n’ont pas tardé de contredire Diouf en affirmant que Sadio Mané est indispensable.
Sauf que lors du dernier mondial sans son numéro 10, le Sénégal est parvenu à obtenir 06 points et à se qualifier en 1/8e de finale. Contre l’Equateur qui avait fait match nul contre les Pays-Bas (1-1), le Sénégal était dans l’obligation de gagner sous peine de se faire éliminer.
Lors du mondial 2018, le Sénégal avait juste besoin d’un nul face à la Colombie pour se qualifier. Malheureusement, malgré la présence de Sadio, les lions ont été battus (0-1) et éliminés dès le premier tour dans une poule qui semblait beaucoup plus abordable que celle de 2002.
Donc, en analysant froidement cet état de fait, l’on peut dire que Diouf a raison. Dans cette équipe du Sénégal, nul n’est indispensable.
À la Coupe du monde, Ismaila Sarr, intenable sur le côté gauche, a fait oublier Sadio Mané au moment où Illimane Ndiaye faisait feu de tout bois sur le côté droit sans oublier le fait que Demba Seck de Torino n’a pas été convoqué. Le jeune Amara Diouf a aussi démontré qu’il a le talent pour pouvoir évoluer sur les côtés.
En clair, même avec l’absence de Sadio Mané, qui n’est pas éternel, le Sénégal ne sera pas handicapé car on a suffisamment d’ailiers de qualité qui savent faire la différence en un contre un pour dépendre uniquement d’un seul joueur qui n’a pas encore retrouvé son véritable niveau.
